Pétrole : les prix remontent légèrement après avoir atteint leur niveau le plus bas depuis 2021

Ce mercredi, les prix du pétrole connaissent un léger rebond après avoir atteint leurs niveaux les plus bas depuis décembre 2021. Cette hausse des prix est notamment due aux données sur les stocks américains.

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Photo d'un champ de production de pétrole Demande
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Au cours des derniers jours, les prix du pétrole ont fortement chuté jusqu’à atteindre leur niveau le plus bas depuis décembre 2021. En ce milieu de semaine, les cours de l’or noir connaissent un léger rebond. Une hausse notamment due aux dernières données concernant les stocks américains.

Ce mercredi, au moment de la rédaction de ces lignes, le baril de Brent de la mer du Nord est affiché à 70,60 euros, soit son niveau le plus bas de l’année en cours. Il vient ainsi battre le record de la semaine dernière. Pour ce qui est de son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), il est cédé à 67,27 euros. Pour le baril de la mer du Nord, comme pour son équivalent américain, les prix enregistrés ce 11 septembre demeurent particulièrement bas, malgré un léger rebond par rapport aux derniers jours.

Mardi, les cours du pétrole avaient atteint leurs niveaux les plus bas depuis l’année 2021. Dans le détail, le baril de Brent de la mer du Nord a atteint 68,68 dollars. Cette baisse constatée mardi est essentiellement due aux inquiétudes autour des stocks américains. Après la publication de nouvelles données, les prix de l’or noir ont légèrement remonté ce mercredi.

Le pétrole remonte, les stocks américains reculent

En effet, cette légère hausse des prix du pétrole survient après que la fédération américaine des professionnels du secteur (API) a estimé que « les stocks américains ont probablement continué à refluer la semaine dernière… Dans le prolongement de baisses constantes (des réserves américaines, NDLR) depuis la mi-juin », rapporte Bjarne Schieldrop, de Seb.

Dans le détail, l’API indique que la baisse des réserves commerciales de brut américain s’élève à 2,79 millions de barils approximativement. Pour ce qui est des réserves d’essence, la fédération fait part d’un recul de 513 000 barils de moins la semaine dernière par rapport à la précédente. Il faudra rester attentif aux prochaines données concernant les stocks américains, car ces dernières vont impacter directement les cours de l’or noir.

Dans le même temps, Bjarne Schieldrop explique que « la Russie et les autres membres de l’OPEP+ ont mieux respecté les objectifs de quotas en août ». Si cette réduction de l’offre est confirmée, les prix de l’or noir pourraient donc poursuivre leur hausse dans les prochains jours. Toutefois, il faudra rester prudent, car avec une demande mondiale moins conséquente que prévu, la hausse des prix du pétrole pourrait ne pas durer.

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