Paracétamol Challenge fait des dégâts dans le monde. En Algérie, l’école fait face à de nouvelles dérives, mettant en lumière des comportements de plus en plus inquiétants chez les élèves. Selon une note officielle émise par le ministère de l’Éducation, plusieurs pratiques dangereuses ont été observées, notamment l’usage excessif du téléphone portable en classe, la consommation abusive de boissons énergisantes et, plus gravement, un défi viral qui inquiète les autorités : le « défi du paracétamol » ou le « paracétamol challenge ».
Ce défi consiste pour certains adolescents à ingérer de grandes quantités de paracétamol, souvent dans le cadre de « challenges » filmés et partagés sur les réseaux sociaux. « Le ministère de l’Éducation prévient que cette pratique peut entraîner des conséquences dramatiques, allant jusqu’au décès » soulignant le danger immédiat et les risques pour la santé des jeunes.
Cette alerte fait partie d’une série de préoccupations exprimées par le ministère concernant l’environnement scolaire en Algérie. La consommation excessive de substances, combinée à l’utilisation excessive des téléphones, perturbe l’apprentissage et contribue à une ambiance moins propice à la concentration. Le ministère appelle ainsi à un retour strict aux règlements et à des mesures immédiates pour contrer ces dérives.
« Paracétamol Challenge » un phénomène dangereux
« Paracétamol Challenge » est un phénomène qui s’est largement répandu grâce à des plateformes comme TikTok, où des jeunes adolescents partagent des vidéos dans lesquelles ils se filment en train d’avaler de grandes quantités de paracétamol. Bien que ce médicament soit couramment utilisé comme analgésique, son utilisation en grandes quantités peut entraîner des effets secondaires graves, tels que des lésions hépatiques, des insuffisances organiques et, dans les cas les plus extrêmes, la mort.
Les autorités sanitaires s’inquiètent de l’ampleur croissante de ce défi et du nombre de jeunes adolescents tentant de participer à cette pratique, souvent sans comprendre les risques associés. Le phénomène a également attiré l’attention des professionnels de la santé, qui alertent sur la banalisation des comportements dangereux sur les réseaux sociaux. Cette tendance s’inscrit dans un contexte où la quête de notoriété sur Internet mène certains jeunes à se mettre en danger, en négligeant les conséquences potentielles.
Face à cette situation, le ministère de l’Éducation appelle à une intervention immédiate. « Il est impératif de renforcer la surveillance dans les écoles, en particulier pendant les périodes sensibles comme les examens, où ces comportements sont susceptibles de se multiplier. » Une mobilisation est également prévue pour informer les jeunes des dangers réels de ces défis et des risques qu’ils encourent en suivant de telles tendances. La sensibilisation des familles est également un aspect clé de la stratégie, avec des campagnes prévues pour impliquer les parents dans la lutte contre ces comportements à risque.
Les autorités algériennes mettent également l’accent sur la nécessité de renforcer les moyens de contrôle dans les établissements scolaires, afin d’encadrer les jeunes et de prévenir les comportements à risque. Des actions de sensibilisation seront menées pour démontrer les effets dévastateurs de ces pratiques, tout en instaurant un environnement scolaire plus sûr et plus propice à l’éducation.