La propagation rapide du Mpox est de plus en plus inquiétante. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait décrété une alerte mondiale du plus haut niveau le 14 août, après une réunion d’urgence consacrée à l’évolution de la nouvelle souche de la variole du singe (Mpox). En Algérie, aucun cas n’a été détecté pour l’instant. Toutefois, un dispositif de surveillance et d’alerte a été mis en place au niveau national.
Cette décision a été prise lors de la réunion qui a eu lieu entre le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, et la sous-commission multisectorielle nationale des points d’entrée du Règlement sanitaire international (RSI). Ainsi, il a été décidé le renforcement de la surveillance des cas de cette maladie par l’activation du dispositif de veille au niveau des points d’entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical. L’information et la sensibilisation de la population en général fait également partie du dispositif mis en place.
« Tous les moyens sont disponibles afin de faire face à l’introduction éventuelle de cette maladie dans le pays », a indiqué le ministre de la Santé qui a également assuré qu’aucun cas de variole de singe n’a été enregistré sur le territoire national, qu’il soit local ou importé.
Les précautions à prendre pour prévenir du Mpox (variole du singe)
Pour prévenir du Mpox, Abdelhak Saihi a appelé au strict respect des règles d’hygiène individuelle et collective, notamment le lavage des mains, que ce soit au savon ou à l’aide d’une solution hydroalcoolique. Il a recommandé à toute personne étant à l’étranger ou souhaitant voyager dans une région contaminée de respecter certaines mesures. En effet, les voyageurs concernés doivent éviter tout contact avec des personnes infectées et doivent se tenir loin des animaux susceptibles d’héberger le virus.
« Il faut aussi rester vigilant quant aux objets contaminés », ajoute le ministère. Il est aussi important d’isoler les personnes infectées et s’isoler soi-même si l’on est malade, souligne également le ministère. « L'utilisation des masques respiratoires est tout aussi recommandée », conclut le ministère.
