Phosphate : coup d’envoi de l’exploitation de la mine de Bled El Hadba sans les Chinois

En plus de ses importantes réserves en énergie, l’Algérie a également un grand potentiel minier. Le pays détient notamment l’une des plus grandes réserves mondiales de phosphate, estimée à 3 milliards tonnes, dont 1,2 milliard de tonnes dans la mine de Bled El Hadba située dans l’extrême Sud de Tébessa. L’exploitation de cette mine se fera désormais sans les chinois.

 

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Un grand camion dans une mine de Phosphate
Mines : coup d’envoi de l’exploitation de l’une des plus grandes réserves mondiales de phosphate sans les chinois | www.econostrum.info

L’exploitation de la mine de phosphate dans la région de Bled El Hadba dans l’extrême sud de Tébessa devait initialement être lancée par deux groupes publics algériens et deux compagnies chinoises. Le mégaprojet, d’une valeur de près de sept milliards de dollars, avait fait l’objet d’un accord algéro-chinois. Désormais, le projet est lancé sans les Chinois.

L’Algérie change donc ses plans concernant l’exploitation de la mine. Elle a décidé d’accélérer la mise en œuvre du projet sans la partie chinoise. Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, explique ce changement par « la lenteur constatée chez le partenaire chinois » dans l’entame des travaux de réalisation.

Ce haut responsable a affirmé le 16 novembre, lors du lancement de l’exploitation de l’une des plus grandes réserves mondiales de phosphate, que le projet sera chapeauté par Sonatrach avec le soutien de Sonarem. « Sonatrach et Sonarem ont les compétences et le savoir-faire nécessaires pour mener à bien ce projet structurant et nous allons réussir notre démarche visant à faire de l’Algérie l’un des plus importants fournisseurs du marché mondial en ce produit indispensable pour la sécurité alimentaire du pays et dans le monde », a déclaré le ministre en indiquant que « ce projet stratégique sera réalisé à 100 % par des compétences algériennes sous l’égide de Sonatrach. Il sera réceptionné dans les délais précis ».

La mine de phosphate rentrera en production en 2027

De son côté, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a affirmé que le lancement de l’exploitation de la mine est une étape  « cruciale » pour un projet qui revêt une importance capitale pour l’économie nationale. « La Sonatrach est chargée par les autorités publiques de mener à bien ce projet stratégique et nous sommes bien déterminés à le livrer dans les délais précis, et ce, avec le soutien de notre partenaire Sonarem », a déclaré le patron du groupe énergétique en ajoutant : « Au début, la Sonatrach s’est engagée dans ce projet avec une de ses filiales, aujourd’hui le dossier est géré par la Direction générale du groupe, ce qui relève l’importance accordée à ce projet et notre détermination à le livrer dans les délais ».

Soulignons que la mine en question est implantée sur une superficie de plus de 4 800 ha. Elle dispose d’une réserve de plus de 1,2 milliard de tonnes. La première étape lancée hier est celle de la préparation de la mine avec une extraction de 2,5 millions de tonnes de roche phosphatique, et ce, avant son entrée en production en 2027.

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9 réflexions au sujet de “Phosphate : coup d’envoi de l’exploitation de la mine de Bled El Hadba sans les Chinois”

  1. L’uranium est un produit succédané du phosphate en général. Il participe à la valorisation du gisement et peut servir de substrat minéral à un éventuel développement du nucléaire civil nucléaire national.

  2. Tant mieux , les milliards d’euros que la Chine devait engranger avec ce projet iront dans la caisse algérienne c’est à dire dans le bien être du peuple.

  3. l’Algérie dispose d’un potentiel de savoir faire irréprochable en matière d’extraction et de traitement minier, technicité et qualification acquise pendant plusieurs années de développement de son secteur minier lui permettant ainsi une maîtrise de cette industrie extractive, bon courage

  4. Que l’on veuille ou non l’Algérie est en train de devenir un pays stratégique pour l’avenir économique du continent africain et les besoins européens qui malgré ces courbettes avec le Maroc ne pourrons rien y changer de plus le Sahara Occidental appartient au peuple sahraoui et je est se peuple se battera pour cette reconnaissance la France par sa reconnaissance et en train de créer un comflie qui durera jusqu’à la reconnaissance de celui si au sahraouis si le Maroc persiste il risquerait de rentrer d’un un comflie où il y laisserai de grosses plumes malgré sont rapprochement avec Israël (une honte)et la France

  5. En se passant de son partenaire chinois qui semble marquer ke pas, l’Algérie montre qu’elle n’a plus de temps à perdre et qu’il faille qu’elle imprime un rythme soutenu pour faire aboutir ses projets stratégiques et structurants.

  6. Mener ce projet avec uniquement des compétences algeriennes est la meilleure décision et la meilleure solution.
    Création d’emplois à tous les niveaux, depuis les postes de manutention jusqu’aux postes d’ingénieur, architecte etc et
    acquisition de savoir faire.
    Je ne comprends pas pourquoi ce principe n’est pas appliqué à tous les domaines, exemples l’élèvage et l’agriculture dans le Sahara ou la fabrication de vehicules de transport militaire. L’Algérie n’a pas besoin des Quataris ils n’apportent pas un savoir faire ou du transfert de technologie.
    Le pays a les moyens financiers, les matières et la matière grise.

  7. Il faut essayer,on gagnera en expérience ´même si on se trompe on recommence et on avance.on néglige aucune piste surtout la formation bon courage

  8. Les commentaires font chaud au cœur ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ un algérien reste fière de son pays malgré tout

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