Micro-entreprises et start-up en Algérie : le plafond de financement sera revu à la hausse

Le plafond de financement des projets de création de micro-entreprises et start-up en Algérie sera revisé

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Une photo d'un stand de l'Angem pour évoquer le financement de start-up en Algérie
Micro-entreprises et start-up en Algérie : le plafond de financement sera revu à la hausse | Econostrum.info - Algérie

Le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Noureddine Ouadah, a annoncé, le 25 mars 2025, la révision du plafond de financement des projets de création de micro-entreprises en Algérie.

Ce changement, qui pourrait affecter plusieurs aspects du financement public des petites entreprises, intervient dans le cadre de la stratégie visant à dynamiser l’économie nationale en encourageant la création d’entreprises innovantes. Lors de sa visite de travail dans la wilaya de Tipasa, le ministre a précisé que « c’est anormal que les agences Nesda et Angem continuent de financer des projets avec un plafond fixé depuis 20 ans », soulignant ainsi l’impérieuse nécessité de revoir ce plafond à la hausse pour mieux répondre aux besoins croissants du secteur.

Le ministre a ajouté que son département « procédera à la réévaluation et à la révision du plafond de financement des projets » des micro-entreprises et start-up en fonction des besoins actuels de l’économie, dans une action qui impliquera plusieurs acteurs gouvernementaux. Le financement sera désormais soumis à des critères plus stricts, notamment l’efficacité et la valeur ajoutée que chaque projet peut apporter à l’économie nationale.

Un soutien renforcé pour les micro-entreprises et start-up

L’Algérie s’engage depuis plusieurs années dans une transition vers une économie durable, soutenue par l’innovation et la technologie. Dans ce cadre, la création de micro-entreprises représente un axe stratégique, en particulier pour les jeunes entrepreneurs.

Le financement de ces micro-entreprises est aujourd’hui assuré par des structures comme l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Nesda) et l’Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem). Ce modèle de financement repose sur des fonds qui permettent d’allouer des sommes considérables aux jeunes entreprises, notamment celles liées à la sous-traitance, en soutien aux projets d’envergure nationale tels que les stations de dessalement de l’eau de mer.

Le ministre a également évoqué la numérisation de l’ensemble du processus de financement des projets. Selon ses déclarations, « le processus de numérisation de toutes les étapes d’inscription pour bénéficier des services des agences Nesda et Angem sera bientôt finalisé », facilitant ainsi l’accès aux financements pour les porteurs de projets. Ces mesures visent à alléger les démarches administratives et à accélérer le processus d’accompagnement des micro-entrepreneurs.

En complément des efforts pour la révision du plafond de financement, l’Algérie a mis en place un fonds dédié aux start-up innovantes, d’un montant de 1,2 milliard DA. Ce fonds vise à orienter les capitaux vers les entreprises technologiques et à soutenir les jeunes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. En 2025, l’Agence Nesda prévoit de financer jusqu’à 11 000 micro-entreprises par an, ce qui témoigne de l’ampleur des mesures mises en place pour dynamiser le secteur entrepreneurial.

Ce plan ambitieux pour la révision du financement des micro-entreprises témoigne de l’engagement de l’Algérie à diversifier son économie et à favoriser l’émergence d’une génération d’entrepreneurs capables de contribuer à la transition vers une économie de la connaissance.

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