L'enseignement supérieur doit tout le temps s'adapter aux besoins du marché et aux changements politico-économiques du pays. Ces dernières années, la Chine renforce de plus en plus sa présence en Algérie. Cela implique la nécessité d'enseigner le chinois pour les Algériens. D'autres secteurs connaissent également des changements, d'où la nécessité de créer de nouvelles formations universitaires.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique compte lancer de nouvelles formations universitaires. La traduction, l’architecture, la construction automobile, la langue chinoise, le génie textile et la médecine avec des métiers complémentaires sont autant de formations qui seront introduites dans l’enseignement supérieur dès la prochaine rentrée universitaire (2024-2025).
32 nouvelles formations vont être introduites dans les universités algériennes
Djamel Boukezzata, directeur des enseignements du premier et second cycle au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a fait l'annonce lors de son intervention. Au total, 32 nouvelles formations vont intégrer les universités algériennes à partir de l’année universitaire prochaine.
Le responsable a notamment cité la traduction, l’architecture, l’ouverture de cinq formations en technologie de la construction automobile, une licence en génie textile à Relizane. Il a également affirmé que, pour la première fois, en Algérie, un parcours de licence en langue chinoise sera ouvert à l’Université Alger 2. Un parcours qui répond aux besoins du marché, étant donné que les entreprises chinoises sont présentes en force en Algérie
L'habilitation de cinq offres de formation pour préparer un double diplôme au niveau de 8 facultés de médecine du pays fait également partie des annonces de Djamel Boukezzata. « Aujourd’hui, la médecine s’ouvre vers d’autres métiers. Donc, on forme un médecin et en parallèle, il aura le diplôme de big data à Oran, Annaba, Batna 2, Ouargla, Sétif 1. La médecine avec l’IA (Intelligence artificielle), la médecine avec la psychologie médicale ainsi que la médecine avec l’économie de la santé », explique le responsable.