Les investissements étrangers en Algérie ont reculé d’une façon drastique depuis plusieurs années. Pour palier à ce manque, le gouvernement s’apprête à procéder au réaménagement des textes relatifs à l’investissement.
La fiscalité fait partie des domaines qui contribuent à l’amélioration du climat des affaires en Algérie. La directrice générale de la direction générale des Impôts (DGI), Amel Abdellatif, a affirmé que son département a entamé un important travail concernant la fiscalité pour attirer les investisseurs étrangers.
Lors de la conférence sur les nouvelles opportunités d’investissement en Algérie, organisée le 16 mai à Alger, cette responsable a indiqué qu’il existe 37 conventions fiscales que l’Algérie a signées avec plusieurs pays, dont 17 avec ceux de l’Union européenne. Profitant de cette conférence, Amel Abdellatif a révélé qu’une direction des relations fiscales internationales a été créée. Cette dernière devra prendre en charge les différentes préoccupations liées à la fiscalité internationale, explique cette responsable.
« On est en train de prendre en charge les préoccupations des partenaires étrangers, résidents ou non résidents, nationaux et étrangers, à travers la lecture des conventions internationales dans la meilleure interprétation possible, pour que le respect de la réglementation soit accessible aux différents partenaires, de sorte à éviter au maximum les différents litiges fiscaux », souligne-t-elle.
Une direction pour améliorer le climat des affaires et attirer les investissements étrangers
Cette direction vise à éviter au maximum tout blocage administratif ou réglementaire. Dans le même sens, Amel Abdellatif déclare : « Nous avons réactivé récemment la procédure ‘amiable’ entre les administrations fiscales, avant d’arriver à la voie diplomatique ». C’est ainsi que la DGI compte « améliorer le climat des affaires et réduire les litiges fiscaux et simplifier les différentes procédures administratives », explique encore la responsable.
La création de cette direction confirme la volonté du gouvernement d’améliorer le climat des affaires en Algérie. Elle s’ajoute à d’autres dispositions prises pour adapter la législation locale pour répondre aux exigences économiques internationales. Rappelons qu’en février 2024, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, avait examiné un avant-projet de texte réglementaire fixant les conditions de cession des actions ou des parts sociales du capital des sociétés de droit algérien exerçant dans l’un des secteurs stratégiques.