L’Algérie attire de plus en plus d’entreprises américaines intéressées par des investissements dans le pays. Le ministre des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, a reçu le lundi 24 février 2025 à Alger le président du Conseil d’affaires Algéro-Américain, Samy Boukaila selon un communiqué du ministère.
Cette rencontre a permis d’évoquer les opportunités de coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine des infrastructures et des grands projets d’aménagement.
Selon ce communiqué officiel du ministère des travaux publics, les discussions ont porté sur « les moyens de renforcer la coopération conjointe, en focalisant sur les grands projets d’infrastructures, notamment les routes, les ports et les chemins de fer ».
Lakhdar Rekhroukh, a souligné les efforts engagés par l’Algérie pour moderniser son réseau ferroviaire et développer ses infrastructures. Il a insisté sur l’importance des investissements étrangers pour accompagner ces projets stratégiques, précisant que le pays « avance à pas sûrs vers le développement de l’infrastructure ferroviaire, à travers le renforcement et la modernisation des lignes ferroviaires, en concrétisation du programme national d’investissement dans le réseau ferroviaire, décidé par Monsieur le président de la République ».
De son côté, Samy Boukaila a exprimé la volonté des entreprises américaines de participer activement à ce développement. Il a mis en avant l’attractivité du climat d’investissement en Algérie et la nécessité d’un échange d’expertise entre les entreprises des deux pays. « Les entreprises américaines s’intéressent de plus en plus au secteur des travaux publics en Algérie, en raison des nombreuses opportunités et du cadre incitatif mis en place », a-t-il affirmé.
Les américains s’intéressent aux investissements dans les hydrocarbures offshore
Au-delà du secteur des infrastructures, les compagnies américaines s’intéressent également au potentiel pétrolier offshore de l’Algérie. En janvier 2025, la société Chevron a signé un accord avec les autorités algériennes pour la réalisation d’une étude sur les hydrocarbures en mer. Cette initiative vise à identifier les gisements exploitables et à ouvrir la voie à des investissements dans l’exploration en eaux profondes.
Le président d’Alnaft, Mourad Beldjehem, a expliqué que cet accord constitue une avancée importante pour le secteur énergétique. Il a précisé que « cette étude permettra d’identifier les zones offshore viables pour l’investissement », ajoutant qu’un contrat d’extraction pourrait être signé « à tout moment » en fonction des résultats obtenus.
En parallèle, la société SLB mène une analyse similaire des fonds marins, dont les conclusions sont attendues en juin. Les premiers éléments indiquent des perspectives prometteuses, ce qui renforce l’intérêt des investisseurs américains pour le marché algérien.
L’Algérie se positionne ainsi comme un partenaire stratégique pour les entreprises américaines, aussi bien dans le domaine des infrastructures que dans l’exploitation pétrolière. Cet intérêt croissant témoigne de l’évolution du climat des affaires et de la volonté du pays d’attirer des investissements étrangers pour dynamiser son économie.
