Le secteur du tourisme en Algérie connait encore un grand retard. Le pays ne figure pas dans le top 10 des économies africaines dans le secteur. L’indice de développement du tourisme et du voyage (TTDI) 2024, réalisé par le Forum économique mondial (WEF) donne en effet une place peu reluisante à l’Algérie.
L’Algérie arrive à la 98ᵉ place au niveau mondial et à la 11ᵉ place en Afrique. Pour ce continent, l’Afrique du Sud arrive en pole position. Elle est classée 55ᵉ au niveau mondial. Les Iles Maurice arrivent à la 57ᵉ places mondiale et la deuxième en Afrique alors que l’Égypte est 61ᵉ mondiale et 3ᵉ en Afrique.
Le pays des pharaons est suivi respectivement par le Botswana 75ᵉ mondiale, le Kenya 77ᵉ et la Tanzanie 81ᵉ. Le Maroc est 82ᵉ mondial et 7ᵉ en Afrique. Il est suivi de la Tunisie 83ᵉ mondial, du Rwanda 93ᵉ et de la Namibie 95ᵉ. Soulignons qu’en tête de ce classement, les États-Unis, arrivent en pole position. Elles sont suivies respectivement par l’Espagne, le Japon, la France et l’Australie, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine, l’Italie et la Suisse.
Le classement mondial des économies touristiques dominé par les économies à haut revenu
L’indice de développement du tourisme et du voyage (TTDI) 2024 indique que le Moyen-Orient a enregistré les taux de reprise les plus élevés des arrivées de touristes internationaux soit 20 % de plus que le niveau de 2019. Globalement, sur les 30 meilleurs scores de l’indice en 2024, 26 sont des économies à revenu élevé.
19 de ces pays sont basés en Europe, 7 en Asie-Pacifique, 3 en Amérique et 1, à savoir les Émirats arabes unis, au Moyen-Orient. Soulignons que ce classement mondial de 119 pays, a été mis en place depuis 2022. Il classe les pays selon leurs performances dans divers domaines de la vie économique, sociale, environnementales et culturelles.
En effet, cet indice évalue l’environnement général du pays, la qualité du climat des affaires, de la sécurité, du transport, des infrastructures touristiques. Des paramètres qui font que le classement mondial reste dominé par « les économies à haut revenu d’Europe et d’Asie-Pacifique », selon ce rapport publié ce mardi 21 mai.