L’hydrogène vert en Algérie attire de plus en plus les puissances économiques mondiales. Le mardi 18 février, une importante délégation japonaise conduite par Akihiko Tamura, directeur général de l’Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO), a été reçue à Alger par Rachid Hachichi, PDG du groupe Sonatrach.
Cette rencontre a réuni les représentants de 20 entreprises japonaises ainsi que plusieurs investisseurs, dans le but de renforcer la coopération économique entre les deux pays. Lors des échanges, les deux parties ont souligné la solidité des relations entre l’Algérie et le Japon, notamment à travers les nombreux partenariats industriels existants. Selon un communiqué de Sonatrach, ces collaborations ont permis la concrétisation de projets majeurs, tels que l’extension du champ gazier de Hassi R’mel et la modernisation de la raffinerie d’Arzew.
L’hydrogène vert au cœur des discussions
Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération dans divers secteurs stratégiques, en tenant compte des opportunités offertes par la nouvelle loi algérienne sur les investissements. Le programme national de développement de l’hydrogène vert a particulièrement retenu l’attention des entreprises japonaises, qui y voient un potentiel important pour des projets d’avenir.
Le PDG de Sonatrach a mis en avant les atouts naturels de l’Algérie pour la production de cette énergie propre. « L’Algérie dispose de capacités naturelles qui lui permettent de produire de l’hydrogène vert au moindre coût », a-t-il déclaré. Ce positionnement avantageux repose sur l’abondance des ressources solaires et éoliennes, ainsi que sur un réseau énergétique déjà structuré pour l’exportation.
En réponse, la délégation japonaise a exprimé un intérêt concret pour l’investissement dans ce secteur émergent. Selon le communiqué de Sonatrach, les entreprises japonaises ont réaffirmé « leur volonté d’investir en Algérie, renouvelant leur intérêt pour le marché algérien ».
Les deux parties ont convenu de poursuivre les consultations à travers l’organisation de réunions et de rencontres techniques. L’objectif est d’examiner la faisabilité de projets concrets, d’établir des partenariats industriels et d’encourager des investissements bilatéraux qui profiteraient aux deux économies. Cette dynamique pourrait ainsi accélérer la transition énergétique de l’Algérie tout en offrant de nouvelles opportunités aux entreprises japonaises.