Hydrogène vert en Algérie : après l’Allemagne, la Belgique, l’Italie…, la Chine entre en course

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.
Par Pika O. Publié le 5 juin 2024 à 16h49
Hydrogène vert en Algérie : après l’Allemagne, la Belgique, l'Italie…, la Chine entre en course
Hydrogène vert en Algérie : après l’Allemagne, la Belgique, l'Italie…, la Chine entre en course - © www.econostrum.info

L'Algérie nourrit de grandes ambitions concernant l'hydrogène vert. Elle compte devenir un fournisseur incontournable de l'Europe en cette énergie. Le pays a, en effet, comme objectif de fournir au Vieux continent 10 % de ses besoins en hydrogène vert d'ici à 2040. Pour y arriver, il multiplie les partenariats avec des puissances européennes.

Ainsi, l’Algérie, dont les réserves de gaz naturel figurent parmi les plus importantes de la planète, compte également exploiter l'hydrogène vert. Le plan algérien se déroule en trois étapes. Le démarrage via des projets pilotes (2023 à 2030), l'expansion et la création de marchés (2030 à 2040) et l'industrialisation et la compétitivité du marché (2040 à 2050).

L’Algérie prévoit de produire et d'exporter 30 à 40 TWh d'hydrogène gazeux et liquide, avec un mix à la fois composé d’hydrogène bleu, produit à partir de gaz, et d’hydrogène vert, fabriqué par électrolyse grâce aux importantes ressources solaires du pays à l'horizon 2040.

Après les pays occidentaux, les chinois veulent leur part du marché algérien de l'hydrogène vert

Plusieurs pays ont exprimé leur volonté de bénéficier de cette énergie et d'investir dans ce domaine. L'Italie, l'Allemagne et la Belgique ont déjà signé des accords avec l'Algérie. La Chine, déjà présente dans divers secteurs au pays, est entrée en course.

En effet, le groupe China Power Engineering Consulting Group (CPECC), leader dans le domaine des énergies nouvelles, compte investir en Algérie. Une délégation conduite par le directeur général du groupe, Chen Xiang Dong, a rencontré Omar Rekkache, directeur général de l’agence algérienne pour la promotion de l’investissement (Aapi).

Le groupe CPECC a affiché « sa volonté d’investir en Algérie dans la production de l’hydrogène vert, ainsi que dans les champs de dessalement de l’eau de mer », indique le communiqué de la partie algérienne. La Chine veut ainsi se faire une place dans ce domaine aux côtés des Italiens, des Allemands, des Français, des Danois et des Américains qui ont affiché leur intérêt pour l’investissement en Algérie dans ce secteur.

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.

Pika O. journaliste francophone. Je couvre différents sujets d'actualité, notamment l'économie

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1 commentaire on «Hydrogène vert en Algérie : après l’Allemagne, la Belgique, l’Italie…, la Chine entre en course»

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    Ameur

    Quelquesoit nos partenaires des pays de se monde avançant et travaillons ensemble nous serons que plus fort.

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