L’Algérie compte bien exploiter ses ressources en hydrogène. Le 12 février 2025, le secrétaire d’État chargé des énergies renouvelables en Algérie, Noureddine Yassaâ, a rencontré Kirill Lyats, le PDG de l’entreprise espagnole Coolergy.
Ce groupe spécialisé dans la technologie cryogénique et la liquéfaction de l’hydrogène a exprimé son intérêt pour une coopération avec l’Algérie, afin de développer et exporter de l’hydrogène liquide, un secteur prometteur dans la transition énergétique. Les discussions ont porté sur la production d’hydrogène vert et bleu en Algérie, ainsi que sur les technologies de liquéfaction et de stockage.
L’Algérie, avec son potentiel naturel et sa position géographique stratégique, pourrait jouer un rôle majeur dans le développement de l’hydrogène à l’échelle mondiale. Noureddine Yassaâ a souligné que l’objectif du gouvernement algérien est de faire du pays un acteur central de ce secteur, en vue de fournir de l’hydrogène à des marchés clés comme l’Europe et l’Afrique.
Un partenariat pour la liquéfaction de l’hydrogène
Le secrétaire d’État chargé des énergies renouvelables a également insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures pour soutenir cette nouvelle industrie. « Nous devons développer des infrastructures solides pour garantir la production, la liquéfaction et le transport de l’hydrogène, et ce partenariat avec Coolergy est essentiel pour atteindre cet objectif », a déclaré Yassaâ lors de la rencontre.
Pour Coolergy, ce partenariat est une occasion d’élargir son réseau d’infrastructures et de profiter de l’expertise algérienne dans le domaine des énergies renouvelables. Le PDG de Coolergy, Kirill Lyats, a expliqué que « l’Algérie est un partenaire stratégique pour nos projets de production d’hydrogène liquide. Nous souhaitons établir des centres de production en Afrique et en Europe, et l’Algérie est bien placée pour jouer un rôle majeur dans cette dynamique ».
Les deux parties ont aussi discuté des applications concrètes de l’hydrogène liquide, particulièrement dans le secteur du transport. L’hydrogène pourrait ainsi alimenter des trains, bus, camions et navires, notamment dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans des secteurs difficiles à décarboner.
Le projet pourrait également stimuler la croissance économique de l’Algérie, en créant des emplois dans la production, le stockage et le transport de l’hydrogène. L’idée est d’encourager le pays à devenir un centre de référence dans l’industrie mondiale de l’hydrogène, avec l’ambition d’exporter cette énergie propre à des marchés internationaux.