L’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a signé un accord stratégique avec Chevron, l’un des géants américains du secteur énergétique. Cette collaboration, officialisée le 22 janvier 2025, porte sur une étude approfondie des ressources pétrolières potentielles des espaces maritimes algériens.
La cérémonie de signature, présidée par Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie et des mines, a réuni des responsables algériens et des représentants de Chevron. Mourad Beldjeham, président d’Alnaft, et Luca Rigo De Righi, directeur des nouveaux projets mondiaux chez Chevron, ont scellé cet accord en présence du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi.
Un projet pour évaluer le potentiel en hydrocarbures de l’Algérie
D’une durée de 24 mois, cet accord vise à réaliser une étude géologique et technique complète pour identifier les zones maritimes propices à l’exploitation pétrolière et gazière. Ce projet permettra d’évaluer le potentiel des hydrocarbures offshore, un domaine encore largement sous-exploité en Algérie.
En collaborant avec Chevron, l’Algérie cherche à bénéficier de l’expertise avancée de cette multinationale pour mieux comprendre ses ressources naturelles. L’étude, qui constitue une première étape, pourrait aboutir à des projets d’exploration et de développement d’envergure dans le futur.
Cette initiative s’inscrit dans la vision stratégique du pays visant à diversifier ses sources de revenus énergétiques et à renforcer sa place sur le marché mondial de l’énergie.
Un partenariat aux enjeux internationaux
Ce partenariat illustre la volonté de l’Algérie de s’ouvrir davantage aux acteurs internationaux pour moderniser son secteur énergétique. En travaillant avec Chevron, un leader reconnu pour ses innovations techniques et sa capacité à mener des projets complexes, Alnaft espère consolider son expertise dans les hydrocarbures offshore.
L’accord reflète également l’ambition de l’Algérie de devenir un fournisseur énergétique incontournable, tout en répondant aux besoins croissants de sécurité énergétique à l’échelle mondiale. Ce partenariat intervient à un moment clé, où la demande en énergie reste forte malgré les défis posés par la transition énergétique.
Les responsables algériens espèrent que cette collaboration ouvrira la voie à d’autres projets similaires, attirant ainsi des investissements étrangers et contribuant à la relance économique du pays.
Avec cet accord, l’Algérie affirme sa volonté de tirer parti de ses ressources naturelles tout en renforçant ses partenariats internationaux. L’étude prévue représente une étape essentielle pour explorer les opportunités offertes par les espaces maritimes et développer un secteur énergétique durable et compétitif.