En marge de la Conférence OMC Med Energy 2025, qui s’est tenue ce mardi 8 avril à Ravenne en Italie, le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, a rencontré Claudio Descalzi, PDG du groupe italien ENI.
Cette réunion s’est déroulée en présence des PDG de Sonatrach et de Sonelgaz, ainsi que de plusieurs hauts cadres des deux parties. Cette rencontre a permis d’évaluer l’état de la coopération entre l’Algérie et ENI et d’envisager des perspectives élargies dans le secteur de l’énergie.
Les discussions ont porté sur le développement de nouveaux projets communs, notamment dans l’exploration et la production d’hydrocarbures, l’exploitation offshore, les énergies renouvelables, ainsi que la production d’hydrogène vert. Une attention particulière a été accordée aux technologies de réduction des émissions de carbone, dans le cadre des efforts de transition énergétique. Cette orientation stratégique vise à faire de l’Algérie un acteur majeur dans les filières énergétiques propres, en s’appuyant sur les ressources et le savoir-faire des partenaires internationaux.
Un projet stratégique pour relier les réseaux électriques algérien et italien au menu des discussions entre Arkab et les italiens
L’un des points clés abordés durant cet entretien a été le projet Medlink, une ligne sous-marine à haute tension d’une capacité de 2000 mégawatts reliant directement les réseaux électriques de l’Algérie et de l’Italie. Ce projet est considéré comme prioritaire par l’Union européenne et représente une avancée majeure pour l’intégration énergétique régionale. Il permettrait à l’Algérie d’exporter une partie de son excédent énergétique, en particulier dans le domaine de l’électricité verte, et de consolider son rôle de fournisseur fiable pour le marché européen.
Claudio Descalzi a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du partenariat entre ENI et les entreprises algériennes du secteur énergétique. Il a salué l’engagement des acteurs algériens en faveur de la sécurité énergétique régionale, tout en affirmant la volonté d’ENI de renforcer cette coopération. Il a mis en avant l’importance de l’innovation, de la formation et de la recherche comme piliers du développement futur.
Mohamed Arkab, pour sa part, a réitéré l’engagement de l’Algérie à poursuivre cette dynamique avec des partenaires de confiance comme ENI. Il a souligné l’importance de la formation et du transfert de compétences pour accompagner les transformations du secteur énergétique national. Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le partenariat stratégique entre l’Algérie et l’Italie, dans un contexte de transition vers des modèles de production plus durables.