GNL : la France, deuxième importateur de gaz naturel liquéfié algérien

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Un navire transportant du GNL
GNL : la France, deuxième importateur de gaz naturel liquéfié algérien | Econostrum.info - Algérie

En 2024, l’Algérie a confirmé sa position de fournisseur majeur de gaz naturel liquéfié (GNL) sur la scène mondiale. Bien que ses exportations aient globalement diminué, certains marchés stratégiques, dont la France, ont maintenu leur dépendance au GNL algérien.

Les exportations algériennes de GNL ont chuté de 13,45 millions de tonnes en 2023 à 11,62 millions de tonnes en 2024, en partie à cause de la baisse de la demande européenne et des opérations de maintenance sur les infrastructures, notamment le terminal d’Arzew. Néanmoins, l’Algérie reste le deuxième exportateur africain, derrière le Nigeria, avec des volumes destinés principalement à la Turquie (4,05 millions de tonnes) et à la France (3,26 millions de tonnes).

Une position stratégique pour le marché européen

Malgré cette baisse, la France s’est imposée comme le deuxième importateur de GNL algérien, juste derrière la Turquie. Ensemble, ces deux pays représentent 63 % des exportations algériennes de GNL, confirmant leur rôle clé en tant que partenaires énergétiques stratégiques.

Cette demande persistante s’explique par le besoin de diversification des approvisionnements en énergie en Europe, dans un contexte de tensions géopolitiques et de transition énergétique. En parallèle, l’Espagne et l’Italie, respectivement troisième et quatrième importateurs, maintiennent leur position dans ce marché vital.

Les défis de l’Algérie face à la baisse de ses exportations de GNL

Malgré sa performance, le secteur du GNL algérien fait face à des défis majeurs. La baisse des exportations au second semestre 2024 résulte notamment d’une demande intérieure accrue pendant l’été en raison des vagues de chaleur et des besoins en électricité. Les opérations de maintenance sur le terminal d’Arzew ont également impacté les approvisionnements.

De plus, aucun nouvel accord d’exportation majeur n’a été conclu, à l’exception d’un partenariat avec la Slovénie via un gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie. Ces contraintes mettent en lumière la nécessité d’investir dans des infrastructures modernes pour stabiliser les exportations et répondre aux fluctuations de la demande internationale. Malgré ces défis, le GNL reste un pilier stratégique pour l’Algérie, qui demeure un acteur clé du marché gazier africain et mondial à travers le géant gazier et pétrolier Sonatrach.

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