L’Algérie est un acteur continental majeur dans le secteur de l’énergie, notamment en ce qui concerne le gaz naturel liquéfié (GNL). Le pays fait partie des plus grands producteurs et exportateur d’hydrocarbures depuis des décennies. Le déclenchement de la guerre en Ukraine a été une aubaine pour l’Algérie afin de gagner plus de parts du marché européen, notamment en ce qui concerne le gaz. Le pays a joué un rôle important dans l’approvisionnement de l’Europe.
Le pays compte s’imposer encore plus dans ce domaine, notamment avec tous les accords signés avec de grandes entreprises étrangères dernièrement. En attendant sa montée en puissance, l’Algérie occupe la 1ʳᵉ place en Afrique et la 7ᵉ au monde en termes de capacité de production de gaz naturel liquéfié (GNL). En effet, selon un rapport de l’Union internationale du gaz (UIG), l’Algérie avait une capacité de production de 25,5 millions de tonnes par an jusqu’à fin février 2024.
La capacité de production de GNL dans le monde a augmenté
Cette capacité de production fait de l’Algérie le leader en Afrique. Elle est suivie du Nigéria qui arrive 8ᵉ au niveau mondial avec une capacité de production de près de 22,2 millions de tonnes par an. L’Égypte, de son côté, arrive à la 3ᵉ place en Afrique et 10ᵉ au monde avec une production de 12,2 millions de tonnes par an.
Il faut dire qu’au niveau mondial, les États-Unis d’Amérique sont toujours à la tête des pays producteurs de GNL avec une capacité de 91,4 millions de tonnes par an. L’Australie est 2ᵉ avec 87,6 millions de tonnes par an et le Qatar 3ᵉ avec 77,1 millions de tonnes par an. La Malaisie, pour sa part, arrive à la 4ᵉ place avec une capacité de production de 32 millions de tonnes par an, alors que l’Indonésie est 5ᵉ avec 30,3 millions de tonnes par an. La Russie, avec une capacité de 29,1 millions de tonnes par an, arrive 6ᵉ juste devant l’Algérie.
Il faut souligner que selon ce rapport, la capacité de production de GNL dans le monde a augmenté à 483,1 millions de tonnes par an jusqu’à fin février 2024. Toutefois, l’utilisation moyenne de la capacité de production exploitée était d’environ 88,7 % l’année dernière, en légère baisse par rapport à 2022, (89 %).