Gazoduc transsaharien Nigéria-Europe : le tracé passant par l’Algérie connait de nouvelles avancées

Au centre d’une lutte acharnée entre l’Algérie et le Maroc, le gazoduc transsaharien est un grand projet avec de multiples retombées économiques. Dans cette lutte pour le passage du gazoduc ;l’Algérie ne cesse de gagner bataille sur bataille

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Gazoduc Transsaharien
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Le dossier gazoduc transsaharien connaît de nouvelles avancées depuis quelques mois. Le tracé passant par l’Algérie confirme qu’il reste le meilleur choix par rapport à celui qui traverse le Maroc. La reprise des discussions avec la partie nigérienne, qui était à l’origine du retard enregistré dans la mise en place du projet, est un signe révélateur de la volonté de ce pays de s’y engager.

En effet, le mois d’août dernier, lors de la visite de Mohamed Arkab dans le pays, la partie nigérienne a affirmé son engagement pour la réalisation de sa part dans le projet qui est de 1 000 km et qui a été renouvelé par le Premier ministre nigérien lors de sa visite en Algérie durant la même période.

Il faut dire que pour ce Gazoduc transsaharien Nigéria-Europe, l’Algérie n’épargne aucun effort. Le tracé passant par le Niger pour rejoindre l’Algérie et ensuite l’Europe enchaîne « victoire sur victoire ». L’importance de ce gazoduc est capitale pour remplacer le gaz Russe. Pour le Vieux continent, l’Algérie et le Nigéria représentent la meilleure alternative. Pour acheminer ce gaz à partir du Nigéria, il est question de construire un gazoduc transsaharien qui va relier le pays africain à l’Europe.

Plus de la moitié du gazoduc transsaharien achevée

En raison de son importance, sur les plans économique et géopolitique, ce projet est au centre d’une bataille acharnée entre l’Algérie et le Maroc. Les deux pays jouent des coudes pour que ce gazoduc passe par leur territoire. Toutefois, l’Algérie ne cesse de gagner bataille sur bataille dans ce duel. Le tracé passant par l’Algérie est, en effet, plus économique et représente un gain de temps non négligeable. Le pays a également mis de grands moyens et a démontré des prédispositions à investir dans ce projet.

Dans cette optique, les hauts responsables du Niger et de l’Algérie multiplient les rencontres. Le ministre nigérien du pétrole, Sahabi Oumarou, s’est une nouvelle fois déplacé en Algérie le 28 septembre. « Cette visite intervient dans une conjoncture marquée par la volonté des deux pays d’ouvrir de nouveaux horizons dans leurs relations bilatérales et la mise en place de différents projets de coopération entre les deux parties, notamment la reprise de l’activité de Sonatrach sur le marché nigérien et le projet du siècle, le gazoduc transsaharien », indique le ministère algérien de l’Énergie dans un communiqué rendu public.

Il faut dire qu’après plusieurs mois de blocage, la réalisation du projet connait une grande avancée. En détail, sur les 4 200 km de longueur de ce pipeline, plus de la moitié a été réalisée. Il ne reste ainsi que 1 800 km, dont 1 000 km au Niger, 700 en Algérie et 100 km au Nigeria.

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