Finances en Algérie : l’État va augmenter la valeur du dinar

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Finances en Algérie : l'État va augmenter la valeur du dinar
Finances en Algérie : l'État va augmenter la valeur du dinar | Econostrum.info - Algérie

Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune est revenu sur la situation du pays sur tous les plans lors d’une rencontre avec des représentants de certains médias, diffusée sur les chaînes de télévision et radios nationales. Il s’est notamment exprimé sur le pouvoir d’achat des Algériens et les mécanismes qui seront mis en place pour l’améliorer, dont l’augmentation de la valeur du dinar algérien.

Abdelmadjid Tebboune a insisté lors de son intervention sur la nécessité de préserver le pouvoir d’achat et également de lutter contre l’inflation qui a atteint, selon l’office national des statistiques, plus de 9 % en Algérie. « On va essayer d’arriver en 2026-2027 à doubler les salaires. C’est-à-dire, on est à 47 % et on va leur rajouter 53 % », a déclaré le chef de l’État en s’exprimant sur les salaires et, par ricochet, le pouvoir d’achat des Algériens.

Vers la hausse de la valeur du dinar

Le pouvoir d’achat des citoyens, qui est un indice de développement, selon Abdelmadjid Tebboune, qui explique que l’État a tracé trois axes pour le protéger. Le premier axe est social et concerne la hausse des salaires, de l’allocation chômage, etc.

Le deuxième axe s’appuie sur la protection de la valeur du dinar. Il faudrait augmenter la valeur de la monnaie nationale avec des mécanismes au niveau de la Banque centrale, a indiqué Abdelmadjid Tebboune. La lutte contre l’inflation fait également partie des objectifs du gouvernement

Ce troisième axe est primordial dans la stratégie d’Abdelmadjid Tebboune. L’inflation doit « baisser à un maximum de 4 % », a-t-il affirmé. Dans son intervention, le chef de l’État a également mis en avant l’importance des investissements. Il a tenu à rappeler que l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI) a enregistré plus de 6 000 projets, dont la moitié est déjà entrée en phase de réalisation.

Concernant l’investissement étranger qui accumule beaucoup de retard en Algérie, le chef de l’État affirme que le nombre des investisseurs étrangers qui souhaitent lancer des projets en Algérie dépasse les 80.

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