La relance de l’industrie automobile en Algérie est en bonne voie avec l’annonce officielle du constructeur chinois Jetour, qui prévoit de démarrer la production de ses véhicules à Batna d’ici fin 2025.
Ce projet stratégique, situé sur le site de l’ancienne usine KIA, marque un tournant dans le secteur automobile algérien après plusieurs années de stagnation. La production de voitures « made in Algeria » devrait apporter un nouveau souffle à l’industrie locale.
Jetour s’associe à la société publique Fondal dans le cadre de ce projet, avec le soutien des autorités algériennes. L’objectif est de redynamiser la production nationale de véhicules, après une longue période d’arrêt et de difficultés dans ce secteur.
Selon le site spécialisé Autobip, des discussions ont eu lieu entre les responsables algériens et les dirigeants de Jetour, pour concrétiser ce projet ambitieux. Le site de Batna sera rapidement remis en service, avec un plan de travail déjà défini.
Préparation du site et objectifs de production automobile
Avant de lancer les lignes de production, un diagnostic technique est en cours pour évaluer l’état des infrastructures existantes et ajuster les objectifs en fonction des capacités réelles de production. Bien que les modèles exacts de véhicules à assembler n’aient pas encore été communiqués, Jetour prévoit de produire une gamme variée de voitures pour répondre aux attentes du marché algérien. Le projet nécessitera également de garantir l’approvisionnement en pièces détachées, ainsi que de former un personnel qualifié pour assurer une montée en puissance rapide de l’usine.
Le processus d’homologation des véhicules et le respect des normes locales seront essentiels pour que la production soit conforme aux exigences du marché. Ce projet, si le calendrier est respecté, verra les premières voitures Jetour fabriquées localement sortir des chaînes de production d’ici la fin de l’année 2025. Pour Jetour, ce sera une première dans le marché maghrébin, et l’ambition est de dépasser les frontières de l’Algérie pour toucher d’autres marchés régionaux.
La relance de cette usine à Batna s’inscrit dans une politique industrielle plus large initiée par le gouvernement algérien. Elle vise à encourager les partenariats internationaux solides et à augmenter la valeur ajoutée locale, réduisant ainsi la dépendance du pays aux importations de véhicules. Par ailleurs, ce projet devrait permettre de créer de nombreux emplois et d’impulser un développement économique durable dans la région.
