Algérie-UE : vers la révision de l’accord d’association entre les deux parties

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Algérie-UE : vers la révision de l'accord d’association entre les deux parties
Algérie-UE : vers la révision de l'accord d’association entre les deux parties | Econostrum.info - Algérie

L’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne est remis en cause par l’Algérie. Les autorités algériennes, ainsi que les analystes économiques du pays, remettent régulièrement en question cet accord considéré comme déséquilibré et favorable à l’Union européenne, selon les acteurs économiques nationaux.

Plus encore, l’Algérie revendique la révision de cet accord, alors que l’Union européenne s’est montrée récalcitrante à tout changement. Au sommet de l’État, Abdelmadjid Tebboune avait interpellé nombre de dirigeants européens sur la question, considérant que l’Union européenne n’a pas tenu ses promesses.

Il semble que le statu quo va être dépassé sur cet accord signé en 2002. En effet, lors d’une rencontre organisée par la délégation de l’Union européenne (UE) en Algérie et l’agence algérienne de la promotion des investissements (Aapi) sur « le climat des affaires en Algérie », le chef de mission adjoint de l’ambassadeur de la délégation de l’UE en Algérie, Simone Petroni, a rappelé que les deux parties (UE et l’Algérie) « œuvraient pour la révision de l’accord d’association signé entre elles, dans le but d’en faire un outil puissant pour renforcer le partenariat bilatéral et promouvoir la coopération basée sur le principe du bénéfice mutuel ».

L’accord d’association est désavantageux pour l’Algérie

Le diplomate européen a également souligné l’importance de cette rencontre, organisée au profit des représentants des organes diplomatiques des pays de l’UE, en présence de représentants du ministère du Commerce et celui des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger. Le diplomate européen parle même « d’une nouvelle coopération entre l’UE et l’Algérie ».

Revendiquée depuis plusieurs années, cette révision est le signe de la relance des échanges entre les deux parties. Le représentant du ministère algérien des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Arezki Yahiaoui, a appelé les opérateurs de l’UE à intensifier leurs investissements en Algérie, d’autant plus que la valeur des investissements de l’UE depuis la mise en œuvre de l’accord d’association entre les deux parties n’a pas dépassé 13 milliards de dollars entre 2005 et 2022, soit 5 % de la valeur des échanges commerciaux entre les deux parties, qui ont dépassé 340 milliards de dollars durant cette période.

Il faut souligner que depuis la mise en œuvre de l’accord en 2005, les experts algériens ne cessent d’alerter sur le déséquilibre induit par cet accord. Les exportations algériennes vers l’UE, hors hydrocarbure, s’avèrent très minimes que celles qui vont dans le sens opposé (cumul des importations). Ce qui est jugé désavantageux par l’Algérie.

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