Avec la hausse des prix, le gouvernement avait décidé d’appliquer une première revalorisation des bourses des étudiants. Cette semaine, le directeur général des finances au ministère de l’Enseignement supérieur, Abdelhakim Djebrani, a annoncé que la bourse serait une nouvelle fois augmentée très prochainement.
Lors de son premier mandat, le président de la République avait déjà décidé d’augmenter la bourse de l’étudiant. Son montant est alors passé de 1 300 DA à 2 000 DA. Alors qu’il vient à peine d’être réélu, le chef de l’État s’est penché une nouvelle fois sur le pouvoir d’achat de cette frange de la population. Cette semaine, le directeur général des finances au ministère de l’Enseignement supérieur, Abdelhakim Djebrani, a, en effet, annoncé que la bourse de l’étudiant serait revue à la hausse.
« Cette augmentation s’inscrit dans le cadre des réformes pédagogiques et logistiques initiées par le président de la République, qui a ordonné de revoir la situation sociale et éducative des étudiants dans le pays », a-t-il déclaré lors de son passage dans l’émission « L’invité de la rédaction », de la Chaîne 3 de la Radio algérienne.
Le gouvernement veut faciliter l’accès à la bourse de l’étudiant
Outre l’augmentation de son montant, le gouvernement veut faciliter l’accès à ce dispositif, afin qu’un nombre plus important d’étudiants puisse en bénéficier. Cela a déjà commencé avec la suppression de plusieurs formalités administratives, telles que l’extrait du registre du commerce et le certificat d’exonération fiscale. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a également décidé de relever le niveau des revenus des parents à 10 fois le salaire national minimum garanti (SNMG), pour permettre aux étudiants de toucher la bourse quel que soit le niveau de revenus de leurs parents.
Dans ce contexte, Abdelhakim Djebrani a expliqué que « la contribution de l’État à cet effort s’élève à 130 DA/jour (déjeuner, dîner et transport), alors que le coût d’impression d’un ticket de repas dépasse celui du service lui-même ». Selon le directeur général des finances au ministère de l’Enseignement supérieur, cela pousse le gouvernement à numériser le ticket universitaire.
Djebranil a, en outre, révélé que « les sondages et les études menés au sein de la communauté universitaire indiquent que les étudiants sont prêts à payer un montant légèrement supérieur pour obtenir des services de meilleure qualité, notamment en ce qui concerne les repas ». Mais le responsable tient à assurer que la contribution des étudiants restera dérisoire quoi qu’il arrive.
