Afin de protéger le pouvoir d’achats des citoyens, l’Algérie est en passe de finaliser une loi de régulation visant à garantir des produits de qualité tout en stabilisant les prix. Ce projet, porté par le ministère du Commerce, cherche à équilibrer les intérêts des consommateurs et des acteurs économiques. Avec des objectifs clairs tels que la protection du pouvoir d’achat et l’amélioration des standards de consommation, cette initiative marque un tournant dans la stratégie économique du pays.
Lors d’une intervention sur les ondes de la Radio nationale, Ahmed Mokrani, directeur général de la régulation des activités au ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, a annoncé que cette loi est en phase de finalisation. Selon lui, elle est conçue pour garantir les droits de tous les acteurs de la chaîne de production, des producteurs aux consommateurs. Cette initiative vise à structurer le marché national en introduisant des mécanismes de contrôle des prix, adaptés aux réalités économiques de chaque secteur.
Qualité et conformité au centre des priorités
En complément de cette régulation, un effort particulier est consacré à la qualité des produits. Le ministère prévoit d’augmenter le nombre de laboratoires de contrôle, passant de 35 à 45 d’ici 2025. Ces infrastructures seront renforcées par huit laboratoires mobiles aux frontières, permettant un contrôle strict des marchandises importées et exportées. L’objectif est d’assurer une meilleure conformité des produits aux normes en vigueur, tout en soutenant la compétitivité des produits locaux.
Préservation du pouvoir d’achat et équité des prix
L’un des points centraux de cette loi est la préservation du pouvoir d’achat. Ahmed Mokrani a souligné que les prix seront réglementés de manière à garantir un équilibre entre les intérêts des consommateurs et ceux des opérateurs économiques. Cela inclut la protection des marges bénéficiaires des commerçants tout en offrant aux citoyens des produits accessibles et de qualité.
La réforme s’inscrit également dans une dynamique de modernisation de l’économie nationale. La deuxième phase du recensement économique, prévue pour 2025, permettra de disposer d’une base de données exhaustive des activités économiques. Ce processus, coordonné par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, vise à mieux encadrer les investissements et à orienter les politiques publiques en fonction des capacités de production nationales.
Une stratégie pour valoriser les produits locaux
Dans le cadre de cette réforme, une commission nationale sera chargée de recenser les produits algériens afin de mieux promouvoir leur compétitivité sur le marché. Cette initiative s’accompagne d’une sensibilisation accrue des opérateurs économiques pour renforcer leur implication dans le développement du tissu économique local.
La nouvelle loi de régulation du marché marque un engagement fort de l’Algérie pour construire un environnement économique plus stable, transparent et équitable. Elle promet de soutenir le développement des entreprises locales tout en répondant aux besoins des consommateurs.