Les prix du pétrole continuent de subir les fluctuations d'un marché instable. Après plusieurs jours de hausse, le pétrole a connu un nouveau revers. En effet, les prix ont reculé lors de la dernière séance avant le week-end universel.
Les prix du pétrole qui ont atteint leur plus haut niveau depuis le début de l'année 2024, il y a 6 jours de cela, en raison de la conjoncture géopolitique au Moyen-Orient, ont ainsi reculé. En effet, le prix du baril de Brent de la Mer du Nord, référence du pétrole algérien, est cédé à 81,58 dollars, ce samedi 24 février. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), est affiché à 76,57 dollars.
Cette nouvelle chute des prix du pétrole est en relation avec les dernières évolutions économiques mondiales. Les investisseurs se sont tournés vers le marché "actions" après l'envolée de Wall Street, enthousiaste devant le développement de l'intelligence artificielle (IA).
Légère remontée des prix du gaz, le pétrole en difficulté
Ces investisseurs s'interrogent également sur le calendrier des baisses du taux de la Fed pour se fixer. Le recul des prix du pétrole lors de la dernière séance a été commenté par Phil Flynn, analyste de Price Futures Group qui a indiqué que « ce fut une vilaine journée. Le repli des cours semble venir des inquiétudes du marché sur la durée du maintien par la Fed de ses taux élevés ».
En effet, trois gouverneurs de la Banque centrale américaine (Fed) continuent de plaider pour la patience avant de commencer à baisser les taux, l'un d'eux affirmant particulièrement qu'il veut observer les chiffres de l'inflation pendant encore « au moins quelques mois supplémentaires ».
Des déclarations qui découragent les investisseurs et impactent les prix à la baisse. « Cette dynamique comprime la croissance économique et laisse présager une baisse de la demande future de pétrole », explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
Par ailleurs, les prix du gaz qui avaient encore baissé en séance pour atteindre un plus bas depuis près de trois ans, en raison notamment des températures douces de cet hiver, se sont quelque peu repris avec l'arrivée d'une nouvelle dépression sur l'Europe.