Après l’Allemagne, la Belgique s’intéresse à l’hydrogène vert en Algérie

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.
Par Pika O. Publié le 22 février 2024 à 13h01
Après l'Allemagne, la Belgique s'intéresse à l'hydrogène vert en Algérie
Après l'Allemagne, la Belgique s'intéresse à l'hydrogène vert en Algérie - © www.econostrum.info

L'Algérie ambitionne de devenir un fournisseur incontournable de l'Europe en hydrogène renouvelable. Elle a comme objectif de fournir au vieux continent 10 % de ses besoins en hydrogène vert d'ici à 2040. Pour y arriver, elle multiplie les partenariats avec des puissances européennes.

Ainsi, l’Algérie, dont les réserves de gaz naturel figurent parmi les plus importantes de la planète, compte également exploiter l'hydrogène vert. Le plan algérien se déroule en 3 étapes. Le démarrage via des projets pilotes (2023 à 2030), l'expansion et la création de marchés (2030 à 2040) et l'industrialisation et la compétitivité du marché (2040 à 2050).

À l'horizon 2040, l’Algérie prévoit ainsi de produire et d'exporter 30 à 40 TWh d'hydrogène gazeux et liquide, avec un mix à la fois composé d’hydrogène bleu, produit à partir de gaz, et d’hydrogène vert fabriqué par électrolyse grâce aux importantes ressources solaires du pays.

La Belgique veut travailler avec l'Algérie sur la question de l'hydrogène vert

La mise en œuvre de ce plan a déjà commencé. L'Algérie a signé des accords avec notamment l'Italie et l'Allemagne. Elle envisage également de conclure un accord avec la Belgique. En effet, le PDG du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal, a reçu, mercredi 21 février, une délégation du groupe belge John Cockerill, spécialisé dans l’ingénierie, la maintenance et les énergies renouvelables, telle que l’hydrogène vert.

Lors de cette rencontre, Mourad Adjal et la délégation du groupe belge, conduite par son propriétaire, Bernard Serin, et son directeur exécutif, Frank Pacalini, ont abordé les voies possibles de coopération, souligne un communiqué du groupe algérien Sonelgaz.

Le même communiqué affirme que le patron du groupe belge a exprimé son grand intérêt à s’engager dans des partenariats fructueux en Algérie. Il a émis le souhait particulier à travailler en coopération avec Sonelgaz, à plus forte raison que le groupe belge œuvre déjà à ouvrir sa filiale en Algérie.

Côté algérien, le patron de la Sonelgaz a affirmé la disposition de son groupe à contracter des partenariats gagnant-gagnant. Il a indiqué à l’occasion que cette rencontre qui est la deuxième du genre après celle du 3 décembre 2023, doit être couronnée par la constitution d’un groupe de travail qui se penchera sur la recherche des voies et champs de coopération entre les deux parties afin d’aboutir à une coopération.

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.

Pika O. journaliste francophone. Je couvre différents sujets d'actualité, notamment l'économie

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1 commentaire on «Après l’Allemagne, la Belgique s’intéresse à l’hydrogène vert en Algérie»

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    Youcef

    L Algérie est un pays crédible et sérieux et respecte scrupuleusement les contrats signés. Les européens doivent comprendre que la solution durable c est le gagnant/gagnant et ils ne doivent pas être égoïstes. A eux de changer leurs anciennes pratiques de ne chercher que leurs propres intérêts. Savez vous que l albien algerien regorge de 50 milles milliards de m3 d eau et que le sahara algerien detient le record mondial d heures d ensoleillement par an au monde. La génération de l hydrogène par electrolyse à partir de l électricité photovoltaïque et l eau de l albien suffira à alimenter toute l europe des centaines d annees en hydrogène vert. L avenir énergétique de l Europe est en Algérie et pas ailleurs ni au qatar ni en arabie saoudite du fait de la proximité et l existence de gazoducs.

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