L’Agence spatiale algérienne (ASAL) est un établissement créé auprès du Chef du gouvernement par décret présidentiel datant du 16 janvier 2002. L'Algérie ayant de grandes ambitions dans ce domaine, a signé plusieurs protocoles d'accord avec des puissances mondiales telles que l'Italie et la Russie.
Les ambitions algériennes ont été confirmées cette semaine par le Chef de l'État, Abdelmadjid Tebboune qui a présidé une réunion d’évaluation de l’Agence spatiale algérienne, et ce, pour examiner sa situation et les modalités de développement de ses activités.
En effet, un communiqué de la présidence indique qu' « une réunion consacrée à l’évaluation du travail de l’Agence spatiale algérienne et à l’examen de sa situation actuelle aux volets structurel et financier, ainsi que des modalités de développement de ses activités » a été présidé par le Chef de l'État.
Lors de cette réunion, il a été décidé de « doter l’Agence spatiale algérienne d’outils techniques spatiaux les plus modernes, en adéquation avec les technologies de pointe et de mobiliser les moyens financiers et les ressources humaines formées dans des spécialités de haut niveau et de pointe, parmi les diplômés des Instituts d’enseignement supérieur de mathématiques et de l’École nationale supérieure de l’intelligence artificielle, suivant une vision proactive à l’horizon 2040, et ce, en collaboration avec les partenaires stratégiques de l’Algérie », ajoute le communiqué.
Développement de l'Agence spatiale algérienne en coopération avec plusieurs puissances
Plusieurs responsables algériens étaient présents à cette réunion. « Messieurs le Premier ministre, le Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Directeur de Cabinet à la Présidence de la République, le ministre des Finances, le ministre de la Poste et des Télécommunications, le Conseiller du président de la République chargé des affaires en lien avec la Défense et la Sécurité, le Directeur général de l’Agence spatiale algérienne et le chef du service Géographie et Télédétection de l’Armée nationale populaire » ont donc participé à cette réunion, ajoute le communiqué de la présidence.
Il est important de signaler que le développement de cette station se fera « en coopération avec les partenaires stratégiques de l’Algérie ». L’Algérie a signé ces dernières années des accords avec plusieurs de ses partenaires pour le développement de l’activité spatiale à des fins pacifiques.
Le premier accord dans le domaine spatial a été signé par l’Algérie avec la Chine en décembre 2013, puis également avec l’Inde et l’Afrique du Sud en 2018. Durant l’année 2023, l’Algérie a signé pas moins de trois accords dans le domaine spatial, avec l’Italie en janvier, puis avec la Russie en juin, ensuite avec la Turquie en novembre.