L’Algérie connaît un ralentissement de son inflation, avec une progression de 4,9% sur un an, entre novembre 2023 et octobre 2024, selon les dernières données de l’Office national des statistiques (ONS). Ce chiffre marque une certaine stabilité par rapport aux mois précédents, bien qu’il révèle encore des tensions sur certains segments de consommation. À 4,9%, l’inflation est plus faible que celle des années précédentes, mais reste conséquente pour les ménages algériens.
En octobre 2024, les prix des biens alimentaires ont globalement enregistré une baisse de 0,1% par rapport au mois précédent. Cette légère détente est attribuée à une réduction notable des prix de certains produits comme le café (-16,5%) et des produits industriels. Toutefois, la tendance reste contrastée. Tandis que les légumes et les fruits ont vu leurs prix augmenter de 6,8% et 2,1% respectivement, d’autres produits comme le poulet et la pomme de terre ont vu leurs prix baisser de 6,3% et 10,2%. Cette situation reflète une volatilité qui demeure présente dans le secteur agricole, bien que l’effet global sur l’inflation reste limité.
Alors que l’inflation baisse, les produits agricoles frais sont toujours sous pression
La hausse des prix des produits agricoles frais reste marquée, avec une évolution de +8,1% sur un an. Les prix des viandes et abats de mouton, en particulier, ont explosé, enregistrant un accroissement de 13,7%. Une telle progression des prix des produits de consommation de base pèse lourdement sur le budget des Algériens, avec un impact direct sur leur pouvoir d’achat, malgré l’atténuation des hausses sur certains produits industriels.
Alors que l’ONS fait état d’une baisse de 0,3% des prix en octobre 2024, il n’en demeure pas moins que les prix alimentaires continuent d’afficher des variations élevées par rapport à l’année précédente. Bien que les baisses enregistrées pour certains produits comme le café et la pomme de terre apportent un certain soulagement, l’inflation des produits agricoles frais reste un facteur de tension pour les consommateurs. En effet, les ménages doivent faire face à une hausse continue des prix des légumes et des viandes, qui dépasse largement la modération des produits industriels. Ainsi, même si l’inflation ralentit, la disparité entre les produits industriels et agricoles persiste.
Soulignons que ledit office indique que l’indice national des prix à la consommation est établi sur la base de l’observation des prix effectuée auprès d’un échantillon de 17 villes et villages représentatifs des différentes régions du pays. « Cet indice permet essentiellement de disposer d’indicateurs d’évolution des prix de détail sur l’ensemble du territoire national, permettant ainsi une analyse comparative de l’évolution des prix entre Alger et les autres régions du pays », souligne l’Office national des statistiques.
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