Le mercredi, l’agence d’information britannique Reuters a affirmé que le blé français a été exclu d’un appel d’offre lancé par l’Algérie. L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a réagi à cette information le lendemain.
Blé : l’OAIC réagit à l’information sur l’exclusion de la France d’un appel d’offres lancé par l’Algérie
L’agence Reuters, a affirmé le mercredi 9 octobre que la France a été exclue d'un appel d'offres lancé par l'Algérie pour l'approvisionnement en blé. Cette information a été reprise par plusieurs médias. Le jeudi 10 octobre, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a réagi aux informations de l'agence britannique.
En effet, Reuters a indiqué que l’Algérie a exclu les entreprises françaises d’un appel d’offres pour l’importation de 500 000 tonnes de blé. Plus encore, elle a exigé que les entreprises participantes ne proposent pas de blé d’origine française. L'agence, qui cite « des sources commerciales », ajoute que cette exclusion est liée à la détérioration des relations diplomatiques entre les deux pays. Cette information a circulé telle une trainée de poudre, ce qui a amené l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) à réagir.
Ainsi, dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook, l’OAIC a tenu à éclairer l'opinion publique sur cette information. L'Office a d'emblée expliqué que sa réaction fait « suite aux informations diffusées par certains médias européens concernant l’exclusion présumée de certains fournisseurs » de sa short liste.« Tous les fournisseurs de céréales figurant sur notre short liste sont considérés comme des partenaires stratégiques. Indépendamment de l’origine du produit, ils sont traités de manière équitable dans toutes les consultations lancées au cours de l’année 2024 », précise l'OAIC.
La France n'est pas exclue dans l'approvisionnement du marché algérien en blé
En « ce qui concerne la consultation restreinte lancée par l’OAIC le 6 octobre 2024, nous précisons qu’elle a été régie par des critères techniques spécifiques, en fonction des besoins industriels particuliers à cette période », souligne l'Office algérien interprofessionnel des céréales qui ajoute : « nous informons également nos partenaires habituels européens que, selon les besoins du marché national, des consultations seront régulièrement lancées. Les fournisseurs partenaires répondant aux exigences techniques et commerciales seront invitées à y participer ». L'office conclut par réitérer son « engagement à maintenir une collaboration transparente et équitable avec l’ensemble de ses partenaires européens habituels ».
Ainsi, l'OAIC répond à l'agence britannique sur l'exclusion de la France de l'appel d'offres en donnant des précisions sur ce dernier. L'office dément donc l'exclusion de la France pour des raisons politiques dans une conjoncture de tensions avec l'Algérie.