Investissements étrangers dans les hydrocarbures en Algérie : le saoudien Midad Energie inaugure l’année 2025

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Une photo de responsables algériens et ceux de Midad Energie
Investissements étrangers dans les hydrocarbures en Algérie : le saoudien Midad Energie inaugure l'année 2025 | Econostrum.info - Algérie

L’année 2025 s’annonce prometteuse pour le secteur des hydrocarbures en Algérie. Le groupe public Sonatrach prévoit la signature de plusieurs contrats de partenariat, marquant une nouvelle étape dans l’exploitation des ressources gazières et pétrolières. Le premier contrat de l’année, avec l’entreprise saoudienne Midad Energie, illustre cette dynamique.

Le contrat Midad Energie : accélérer l’exploitation des gisements

Le contrat avec Midad Energie porte sur le bassin d’Illizi, une région riche en gisements gaziers découverts récemment. Ces ressources, dont les tests confirment des volumes atteignant 300 000 m³ par jour, seront développées selon une approche fast-track, visant à accélérer leur mise en exploitation.

Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de Sonatrach pour renforcer la production nationale afin de répondre aux besoins croissants, tant sur le marché intérieur qu’international. Les nouveaux gisements d’Illizi seront connectés au complexe gazier d’In Amenas, qui joue un rôle clé dans l’exportation, avec une capacité actuelle de 10 millions de m³ par jour.

Une série de partenariats attendus

Outre ce premier contrat, Sonatrach prévoit de collaborer avec d’autres acteurs majeurs du secteur, notamment Chevron, Exxon Mobil, Total Énergie, et Sinopec. Ces accords concerneront les bassins d’Ahnet-Gourara et de Berkine, stratégiques pour les ambitions énergétiques de l’Algérie. Ces partenariats internationaux témoignent de l’attractivité croissante du marché algérien des hydrocarbures.

Une conjoncture internationale favorable

L’Algérie bénéficie actuellement d’un contexte énergétique mondial qui favorise sa position sur le marché gazier. Les perturbations liées à l’arrêt du gazoduc russe Brother Hood et les sanctions contre le secteur énergétique russe offrent une opportunité unique à Sonatrach. Avec une demande croissante en Europe et une réduction de l’offre d’autres fournisseurs comme le Qatar, l’Algérie a une carte maîtresse à jouer.

Sonatrach a orienté sa politique vers le développement du gaz, qui représente aujourd’hui plus de 60 % de la production énergétique commerciale du pays. En s’adaptant aux besoins du marché européen, l’entreprise aspire à devenir un pilier du système énergétique continental.

Les partenariats à venir devraient non seulement renforcer la production, mais aussi consolider la place de l’Algérie sur la scène internationale. Avec une vision stratégique et des alliances diversifiées, le pays ambitionne de maximiser le potentiel de ses ressources naturelles tout en répondant aux enjeux énergétiques mondiaux.

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