Le dimanche 22 juin 2025, l’Algérie a franchi une étape importante dans le déploiement de la 5G, avec l’ouverture des plis pour l’appel à concurrence concernant l’octroi de trois licences pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau mobile de cinquième génération (5G).
Cet événement s’est déroulé sous la supervision de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), dans la capitale, Alger. Dans le cadre de cette opération, les plis des soumissionnaires ont été ouverts selon l’ordre chronologique de leur dépôt, en respectant l’heure et la date de réception de chaque offre.
Mohamed El Hadi Hannachi, le président du Conseil de l’ARPCE, a souligné l’importance de cet événement. Selon lui, cet appel à concurrence marque « le début d’une nouvelle ère de progrès technologique et économique en Algérie ». Il a précisé que cette opération faisait partie de l’adjudication par appel à la concurrence N° 01/2025 pour l’attribution de licences 5G.
La 5G, un pas décisif vers un avenir numérique
Le président de l’ARPCE a ajouté que cette étape était « cruciale dans le processus de développement du secteur des communications électroniques et dans la construction d’un avenir numérique intégré en phase avec les évolutions mondiales ». Il a également mis en avant le rôle central de la technologie 5G, qu’il considère comme un pilier pour renforcer la transformation numérique, soutenir l’innovation et développer l’économie numérique du pays.
Sur le plan réglementaire, M. Hannachi a rappelé que cette opération se déroulait conformément aux lois en vigueur. Le règlement de l’appel à la concurrence définit les modalités d’ouverture, d’étude et d’évaluation des offres. Il a insisté sur le fait que ce processus n’était pas simplement une procédure administrative, mais un engagement de l’ARPCE à garantir des critères de concurrence légitimes et transparents, ouvrant ainsi la voie à un avenir numérique prometteur pour l’Algérie.
L’appel à concurrence avait été lancé fin mai 2025, et le lancement effectif du service 5G est prévu pour le troisième trimestre de la même année. En avril dernier, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, avait annoncé que le déploiement de la 5G en Algérie était en préparation. Il a affirmé que cette étape marquerait un « saut qualitatif » dans les télécommunications et les technologies de l’information, ouvrant « de nouvelles perspectives en matière d’innovation » et contribuant au développement de secteurs clés comme la santé, l’éducation, le transport, l’énergie et l’industrie.








