Représentant 40 % du PIB, selon Laaziz Faid, l’intégration de l’économie parallèle représente un défi pour l’Algérie

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Par Pika O. Publié le 10 juillet 2024 à 16h05
Représentant 40 % du PIB, selon Laaziz Faid, l'intégration de l'économie parallèle représente un défi pour l'Algérie
Représentant 40 % du PIB, selon Laaziz Faid, l'intégration de l'économie parallèle représente un défi pour l'Algérie

Le secteur de l'économie parallèle, appelé également secteur de l'informel, représente une bonne partie de l'économie en Algérie. Les sommes d'argent qui circulent hors circuit bancaire sont faramineuses, ne cesse d'alerter la Banque d'Algérie. Le ministre des Finances, Laaziz Faid, confirme ce constat et considère que l'Algérie fait face au défi de capter l'argent du secteur parallèle.

Le ministre des Finances s'est exprimé lors de l’ouverture d’une journée d’information organisée le 9 juillet par l’Inspection Générale des Finances (IGF). Ayant pour thème « l'évaluation des politiques publiques à la lumière de la loi organique relative aux lois de finances », cette journée a été une occasion pour Laaziz Faid de mettre en avant la nécessité de l’adaptation du contrôle financier conventionnel exercé par la Cour des comptes, l’Inspection Générale des Finances (IGF) et les contrôleurs de gestion, au contexte actuel de la gestion budgétaire.

Le ministre a également affirmé que les défis futurs du pays concernaient l’intégration de l’économie parallèle qui représente « 40% du PIB », ainsi que l’orientation vers une subvention ciblée afin de garantir une répartition équitable de la richesse. En gagnant ces défis, l’Algérie « sera capable de figurer, dans trois ans, parmi les pays émergents », affirme Laaziz Faid.

Le contrôle financier conventionnel doit évoluer

Par ailleurs, le ministre a indiqué que « le contrôle financier conventionnel exercé actuellement par la Cour des comptes, l’IGF et le contrôleur de gestion (anciennement le contrôleur financier) doit évoluer et s’adapter au contexte actuel de la gestion budgétaire ». Pour ce responsable, le contrôle de conformité aux lois ne devrait pas rester la norme, mais devrait plutôt être intégré, progressivement, dans le cadre d’une approche plus large du contrôle stratégique, qu’on appelle « l'évaluation ».

L’évaluation de la gestion des finances publiques reposait sur la réalisation d’objectifs préalablement définis qui, en effet, ont été fixés sur la base de critères précis et mesurables, souligne encore le ministre. Ce dernier rappelle que l’évaluation constituait un outil de gouvernance efficace permettant d’améliorer la performance du secteur public à travers la rationalisation des dépenses publiques.

Pour que cette évaluation soit efficace, Laaziz Faid estime qu'un dialogue interactif, associant les partenaires et les acteurs, est important. Ce dialogue est même « une condition fondamentale pour l’application des recommandations de l’évaluation et ses résultats ».

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Pika O. journaliste francophone. Je couvre différents sujets d'actualité, notamment l'économie

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