Pollution aux particules fines : une alerte déclenchée dans deux départements, les habitants appelés à la vigilance

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.
Par Ines Chekirine Publié le 7 février 2024 à 11h55
Remontée de poussière du Sahara : un pic de pollution aux particules fines attendu jeudi
Remontée de poussière du Sahara : un pic de pollution aux particules fines attendu jeudi - © www.econostrum.info

Mardi 6 février, AtmoSud, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air, a émis une alerte concernant un pic de pollution aux particules fines dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Var. Les habitants de ces régions sont appelés à rester vigilants jusqu'à la levée de l'alerte.

Un polluant dangereux et très nocif pour la santé

Les Bouches-du-Rhône et le Var sont en alerte depuis mardi, en raison de la propagation de particules fines, qui représentent un réel danger pour la santé des habitants. Ces polluants émanent des engins motorisés, à l'instar des véhicules automobiles, mais également des incendies et des industries. Selon les chiffres de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) de 2023, cette forme de pollution aurait entraîné le décès de 253 000 personnes au sein de l’Union européenne au cours de 2021.

D'après l’organisme de surveillance de la qualité de l’air AtmoSud, la météo a eu un rôle crucial dans cette prolifération.  « Les conditions météorologiques et les inversions thermiques nocturnes de mardi favorisent l’augmentation des niveaux de particules », précise l'organisme. Atmosud, qui déclare que le seuil maximal journalier de 50 µg/m³ sera atteint et dépassé ce mercredi 7 février au niveau de Vaucluse, ce qui nécessite le déclenchement de la procédure d'alerte.

Pour se prémunir des risques, il est conseillé d'éviter d'utiliser son véhicule personnel au cours de cette période et d'opter plutôt pour les transports en commun. Les moyens de transport non polluants, à l'instar de la voiture électrique et le vélo, sont à privilégier. L'on préconise également d'éviter la pratique d'activités sportives intenses avant la fin de l'épisode de pollution.

Des mesures ont été prises pour maîtriser la crise

La première mesure d'urgence déployée pour faire face à cet épisode de pollution aux particules fines est la baisse de la vitesse maximale des véhicules. La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé un « abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur les voiries, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h ». De même, les industriels sont invités à procéder aux « mesures d’urgence de maîtrise de leurs émissions ». 

D'autre part, on préconise de réduire la vitesse des navires, ainsi que de reporter les épandages. Pour apporter sa contribution à la maîtrise de cet épisode de pollution, la métropole Aix-Marseille-Provence offre 30 minutes de trajet gratuit sur les vélos en libre-service. Une mesure visant à encourager les citoyens à utiliser un véhicule non polluant. Toujours dans le cadre du plan d'urgence, la métropole annonce que les tickets des réseaux Aix en Bus et RTM

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.

Diplômée en science économique et rédactrice de profession, je vous emmène à la découverte de l'actualité économique et politique à travers la France et la Belgique.

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