Airbags Takata : c’est confirmé, les centres de contrôle technique devront les signaler

Les centres de contrôle technique doivent désormais informer les automobilistes dont le véhicule est équipé d’un airbag Takata défectueux.

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Un technicien effectue un contrôle automobile avec un ordinateur et un appareil de mesure sous le capot d’un véhicule, illustrant l’inspection des airbags défectueux et des composants électroniques.
Airbags Takata : c'est confirmé, les centres de contrôle technique devront les signaler | Econostrum.info

Depuis plusieurs années, les airbags Takata sont au cœur d’un scandale industriel en raison de leur dangerosité. Sous l’effet de l’humidité et des variations de température, ces dispositifs de sécurité peuvent exploser et projeter des fragments de métal, causant des blessures graves, voire mortelles. Pour limiter les risques, les autorités imposent désormais aux centres de contrôle technique de signaler leur présence aux propriétaires de véhicules concernés.

Depuis le 15 février 2025, une directive oblige les centres de contrôle technique à informer les automobilistes lorsqu’un airbag Takata défectueux est détecté sur leur véhicule. Cette mesure, bien qu’elle n’entraîne aucun impact sur la validation du contrôle technique, vise à sensibiliser les propriétaires et à accélérer les campagnes de rappel organisées par les constructeurs.

Jusqu’à présent, les rappels concernaient principalement les territoires d’outre-mer, où plus de 70 000 véhicules étaient identifiés comme présentant un risque élevé. Désormais, la démarche est généralisée à l’ensemble du territoire français, ce qui permet d’informer un maximum d’automobilistes et d’inciter à la réparation des modèles affectés.

Un affichage en centre et un QR Code pour faciliter l’identification

Pour rendre l’information plus accessible, les autorités ont mis en place un système d’affichage dans les centres de contrôle technique. Depuis fin 2024, ces établissements doivent apposer des visuels officiels du ministère des Transports alertant sur la présence possible d’airbags Takata.

Ces affiches comportent un QR Code que les automobilistes peuvent scanner avec leur smartphone. Grâce à cet outil, ils peuvent vérifier rapidement si leur véhicule fait l’objet d’un rappel constructeur et prendre contact avec leur concessionnaire pour effectuer le remplacement de l’airbag, une opération totalement prise en charge par les marques concernées.

Un défaut qui ne bloque pas le contrôle technique

Contrairement à d’autres anomalies pouvant entraîner un refus de validation, la présence d’un airbag Takata défectueux n’empêche pas un véhicule de passer avec succès son contrôle technique. Cette décision repose sur le fait qu’il s’agit d’un problème industriel, indépendant de l’entretien du véhicule.

Toutefois, bien que le défaut ne soit pas un motif de contre-visite, les autorités encouragent fortement les propriétaires de véhicules concernés à ne pas attendre pour faire remplacer leur airbag. Plusieurs accidents mortels liés à ces équipements ont déjà été recensés à travers le monde, renforçant l’urgence des campagnes de rappel.

Une action nécessaire pour accélérer les rappels des véhicules équipés d’airbags dangereux

Avec des dizaines de marques impactées par ce scandale mondial, les pouvoirs publics cherchent à intensifier les efforts pour retirer du marché ces équipements dangereux. En impliquant les contrôles techniques, le gouvernement espère accélérer le remplacement des airbags Takata et éviter de nouveaux drames.

Les propriétaires de véhicules sont donc appelés à vérifier leur éligibilité dès que possible et à contacter leur concessionnaire pour organiser le remplacement de leur airbag. Cette démarche simple pourrait sauver des vies et éviter des accidents graves liés à ces dispositifs défectueux.

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