À partir du 1er janvier 2026, les véhicules équipés d’airbags Takata devront obligatoirement être vérifiés lors du contrôle technique. Ce dispositif, destiné à garantir la sécurité des conducteurs et des passagers, concerne particulièrement les airbags défectueux de la marque Takata, qui ont fait l’objet de nombreux rappels au cours des dernières années.
En effet, les défauts observés sur ces airbags peuvent entraîner une défaillance lors du déploiement, ce qui augmente les risques de blessures graves en cas d’accident. La mise en place de cette nouvelle mesure vise à prévenir ces risques et à renforcer la sécurité des véhicules en circulation.
Le contrôle technique de 2026 s’inscrit dans un cadre plus large de vérification des équipements de sécurité des véhicules. Le ministère des Transports a précisé que tous les véhicules équipés de ces airbags défectueux devront faire l’objet d’une contre-visite si ceux-ci n’ont pas été réparés ou remplacés. Cette vérification sera obligatoire pour garantir que les voitures respectent les normes de sécurité et ne présentent pas de danger pour leurs occupants, ainsi que pour les autres usagers de la route.
Une contre-visite des véhicules équipés des airbags Takata à la charge des automobilistes
Si un véhicule est équipé d’airbags Takata non réparés et qu’un défaut est constaté lors du contrôle technique, une contre-visite sera imposée. Cette contre-visite devra être financée par l’automobiliste, et les frais associés peuvent varier entre 0 et 40 euros, selon les opérateurs et les conditions spécifiques de la vérification. Le but de cette mesure est de s’assurer que les véhicules concernés respectent les critères de sécurité avant de circuler sur la voie publique.
Il est important de souligner que le coût de la contre-visite est à la charge du propriétaire, ce qui impose à chaque automobiliste de vérifier l’état de ses airbags Takata avant de passer au contrôle technique. Cependant, les actions de remplacement ou de réparation des airbags défectueux seront prises en charge par les constructeurs, quel que soit l’âge du véhicule. Ainsi, si un véhicule est concerné par un airbag Takata défectueux, le propriétaire peut se rendre dans un garage agréé pour faire effectuer le remplacement, sans frais de sa part pour cette réparation.
Cette nouvelle règle vise à renforcer la sécurité routière en minimisant les risques liés à des équipements défectueux. Les véhicules concernés par les airbags Takata doivent être réparés dans les plus brefs délais pour éviter toute situation dangereuse. En cas de non-conformité, les automobilistes se verront obligés de régler la contre-visite, mais auront la garantie que leur véhicule sera vérifié conformément aux normes.
Ainsi, cette initiative s’inscrit dans une série de mesures destinées à améliorer la sécurité des véhicules circulant sur le territoire national, tout en sensibilisant les conducteurs à l’importance de maintenir leur véhicule en bon état pour prévenir les risques d’accidents graves.








