L’allocation aux adultes handicapés (AAH) vise à fournir un soutien financier aux personnes en situation de handicap. Il s’agit, concrètement, d’un revenu minimal assuré à ceux qui ne sont pas en mesure de travailler ou qui ont une capacité de travail réduite en raison d’un handicap.
L’une des questions les plus fréquentes pour les personnes concernées est de savoir quelles maladies ou affections médicales donnent droit à cette allocation. Selon les MDPH, les différentes maladies éligibles à l’AAH sont :
- Les états dépressifs avérés ;
- l’agoraphobie ;
- la coxarthrose ou l’arthrose des doigts ;
- le diabète ;
- la migraine ;
- l’autisme ;
- le cancer ;
- la dyslexie, dysphasie ou dyspraxie ;
- la maladie de Crohn ;
- le trouble du déficit et de l’attention (TDA) ;
- le trouble de l’audition ou la surdité ;
- la polyarthrite rhumatoïde ;
- la sclérose en plaques ;
- la spondylarthrite ankylosante ;
- la trisomie 21.
Comment est évalué le droit à l’AAH ?
Il faut signaler que cette liste n’est pas exhaustive. Aussi, la présence d’une maladie mentionnée ci-dessus ne signifie pas automatiquement l’éligibilité à l’AAH. Il faut prendre en considération les besoins et les impacts qui sont différents d’un individu à l’autre. Conséquemment, seules la CDAPH et la MDPH sont habilitées à statuer sur le droit ou non à l‘AAH, en évaluant le taux d’invalidité. Celui-ci est déterminé en fonction des difficultés rencontrées par le demandeur dans la réalisation de ses activités quotidiennes.
À noter qu’une maladie peut être qualifiée d’invalidante lorsqu’elle entraîne de manière durable et significative une diminution de la capacité à accomplir une activité professionnelle ou à accomplir des tâches de la vie quotidienne. Les critères pour bénéficier de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) sont donc strictement liés au taux d’incapacité. Des maladies courantes, telles que la maladie de Parkinson, Alzheimer, les insuffisances cardiaques graves, ou le diabète de type 1 et 2, sont, par exemple, souvent considérées comme invalidantes.
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Non mais c’est qui ce mec qui raconte des histoires. Il faut apprendre à lire les lois franchement. Ce n’est pas la maladie ou la pathologie qui donne droit à l’AAH mais ce sont uniquement les conséquences de celles-ci. Il faut que cela a un impact considérable sur la vie sociale, familiale et professionnelle. Bien sûr qu’il faut renseigner sa pathologie par son médecin, mais ce n’est pas cet élément qui donne droit à l’AAH. De plus, le cursus professionnel est important car si vous n’avez jamais eu de problème pour vous s’insérer professionnellement, il est sûr que l’attribution de l’AAH vous sera rejetée. Par contre, si vous avez une inaptitude reconnue par le médecin du travail, il est fort probable que l’attribution de l’AAH vous sera accordée. Encore faut-il que le médecin remplisse correctement le certificat médical de la MDPH. Bien cordialement
Et les épilepsies ?
Bonjour moi je suis diabétiques de type 1 je commence à me fatiguer je prends de l’insuline 2ou 3 fois par jour avec la théoride aussi a 125 de livothyroxe je ne sais pas si je suis illisible a la location MDPH cordialement