L’aide publique au développement (APD) française subit un réajustement stratégique, avec un focus sur les priorités les plus urgentes. Le gouvernement annonce des changements dans la répartition des fonds, afin de garantir des résultats tangibles, en particulier pour les pays les plus vulnérables.
Le gouvernement français a annoncé une révision en profondeur de son aide publique au développement (APD). La priorité sera désormais donnée aux besoins immédiats des pays les plus vulnérables, notamment en Afrique, en Asie et pour l’Ukraine. Après une réduction de son budget en 2025, la France entend désormais réorienter ses investissements en matière de développement, pour garantir un impact plus direct et tangible sur les pays en crise.
L’Agence française de développement (AFD), qui joue un rôle clé dans la gestion des fonds, verra son approche modifiée. L’accent sera mis sur des partenariats internationaux plus ciblés, avec une attention particulière aux projets qui offrent des résultats mesurables et concrets. Le but est de maximiser l’efficacité de chaque euro investi.
L’Ukraine en priorité, mais pas au détriment des autres
Le conflit en Ukraine, en cours depuis l’invasion russe en 2022, reste une priorité majeure pour la France. Le gouvernement a clairement indiqué que son soutien à l’Ukraine continuerait à être renforcé. Toutefois, cet engagement envers l’Ukraine ne doit pas se faire au détriment des autres pays vulnérables. La France compte allouer 60 % de son aide publique au développement aux pays les plus nécessiteux, tout en poursuivant son aide humanitaire et économique pour soutenir la résistance ukrainienne.
Cette réorientation montre la volonté de la France de continuer à jouer un rôle clé dans la reconstruction et la stabilisation des zones en crise, tout en maintenant ses engagements envers les pays à faible revenu qui dépendent de l’aide internationale.
De nouveaux partenariats pour une meilleure efficacité
L’un des objectifs majeurs de cette révision est de repenser les partenariats avec les pays bénéficiaires. Le modèle de cofinancement sera privilégié, permettant à la France de travailler main dans la main avec les acteurs locaux, les entreprises privées, et les autres pays partenaires. Cette nouvelle approche vise à éviter les dépenses redondantes et à réduire les inefficacités, tout en renforçant l’autonomie des pays récipiendaires.
Les financements français seront donc utilisés de manière plus stratégique, en privilégiant les projets à long terme et les initiatives locales qui peuvent générer un impact durable. Le gouvernement français a également pris la décision de mettre fin aux mesures d’urgence mises en place lors de la crise du Covid-19 et de la crise énergétique. Les boucliers tarifaires, qui ont permis de limiter les hausses des prix de l’énergie, seront progressivement supprimés.
Cette décision s’inscrit dans une volonté de rationaliser les dépenses de crise, jugées trop coûteuses à long terme. Les économies réalisées seront redirigées vers des projets structurants et des actions humanitaires plus ciblées.
Une nouvelle vision de l’aide publique au développement
La France prend un tournant dans sa politique d’aide publique au développement. Le recentrage sur les besoins urgents et la mise en place de partenariats stratégiques devraient permettre de renforcer l’efficacité de l’aide publique tout en répondant aux priorités mondiales. Si le soutien à l’Ukraine reste crucial, la France ne néglige pas ses engagements envers les autres pays vulnérables, et entend maximiser l’impact de son aide pour contribuer à la stabilité mondiale.
La France forme les ingénieurs Chinois et investit dans les universités au Texas.
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