Une information sur la fin des APL s'est largement répandue ces derniers jours. Selon les bruits de couloir, ces aides seraient sur le point de disparaître dans le cadre du plan d'économies mis en place par le gouvernement. Le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, a rétabli la vérité.
Selon la rumeur, un ministre, dont l'identité n'a pas été dévoilée, aurait déclaré à Paris Match que la fin des APL était pour bientôt en vue d'atteindre les 20 milliards d'économies annoncées par le gouvernement. Une information qui a évidemment suscité de vives inquiétudes, sachant l'importance de ce dispositif pour des millions de Français.
Ce jeudi 21 mars, Thomas Cazenave s'est exprimé au micro de France info afin de démentir cette information : « Il n’y a pas de projet de réforme, de suppression ou de rabot sur les aides publiques au logement », a-t-il assuré. « Je le redis ici avec la plus grande clarté, je ne sais pas d’où cette information est venue, mais je la démens catégoriquement », a-t-il insisté.
Le montant de l'APL constamment en baisse
Bien que l'attribution de l'aide personnalisée au logement (APL) soit maintenue, son montant a connu des baisses au fil des années. D'après un récent rapport du ministère de la Transition écologique, ce montant est « en recul pour la sixième année consécutive ». La raison de cette nouvelle baisse est un récent changement dans le mode de calcul du montant des APL, entré en vigueur le 1ᵉʳ janvier, qui prend désormais en considération les revenus trimestriels du bénéficiaire. Auparavant, le revenu annuel était utilisé comme référence dans ce calcul.
Ce nouveau mode de calcul pénalise donc certaines catégories de bénéficiaires, dont les jeunes actifs. En effet, en raison de l'amélioration de leur situation financière, les nouveaux diplômés, qui profitent de la prime d'activité, verront le montant de l'APL diminuer.
Pour rappel, le seuil d'éligibilité à cette aide varie en fonction de plusieurs éléments, à l'instar de la situation familiale, de la composition du foyer ainsi que du statut de location. Le plafond peut aussi varier d'une région à une autre. Et c'est en fonction de ces ressources, ainsi que du prix du loyer, que le montant de l'APL est fixé.