Aidants familiaux : de quel salaire et quelles aides peuvent-ils profiter en 2025 ?

En 2025, les aidants familiaux peuvent bénéficier de plusieurs dispositifs financiers pour compenser leur engagement auprès d’un proche en perte d’autonomie

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Une jeune femme accompagne une femme âgée pour évoquer les aidants familiaux
Aidants familiaux de quel salaire et quelles aides peuvent-ils profiter en 2025 | Econostrum.info

En 2025, plus de 10 millions de Français accompagnent un proche en perte d’autonomie. Ce rôle essentiel, souvent exercé en parallèle d’une activité professionnelle, représente une charge physique, mentale et financière importante.

Face à ces défis, plusieurs dispositifs existent pour soutenir ces aidants, leur permettant de percevoir une rémunération ou des allocations adaptées. Avec le vieillissement de la population, le rôle des aidants familiaux devient un enjeu majeur pour les pouvoirs publics.

Ces derniers assurent des soins quotidiens, un soutien moral, ainsi que des démarches administratives complexes pour leurs proches. En 2025, la législation continue d’évoluer afin de mieux valoriser cet engagement, notamment à travers des compensations financières.

Des aides financières pour alléger la charge des aidants

Plusieurs allocations existent pour aider les aidants familiaux à concilier leur engagement et leur situation économique. L’Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA) prévoit une indemnité de 65,80 euros par jour, limitée à 66 jours sur l’ensemble de la carrière. Cette aide permet aux actifs de prendre un congé temporaire pour accompagner un proche dépendant.

La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) permet un dédommagement horaire compris entre 4,69 et 7,04 euros, selon la situation professionnelle de l’aidant. L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) complète ces dispositifs en finançant partiellement l’aide à domicile, allégeant ainsi les dépenses des personnes dépendantes et de leurs aidants.

Les aidants familiaux peuvent bénéficier du statut de salarié et percevoir une rémunération

En 2025, il est possible pour un aidant familial d’être rémunéré comme salarié par la personne aidée, via l’APA ou la PCH. Ce statut transforme l’aidé en particulier employeur, impliquant des obligations administratives telles que la déclaration via le Chèque Emploi Service Universel (CESU).

Le salaire minimum pour un aidant employé par son proche est fixé à 15,74 euros brut de l’heure, avec cotisations retraite et droits aux congés payés. Cette solution offre une protection sociale aux aidants, mais elle peut réduire l’éligibilité à certaines aides sociales et nécessite une gestion administrative rigoureuse.

D’autres dispositifs de soutien existent pour les aidants

D’autres mécanismes permettent aux aidants de mieux concilier leur engagement et leur vie professionnelle. Le congé de proche aidant, accessible sous conditions, offre jusqu’à un an d’absence sur l’ensemble de la carrière pour s’occuper d’un proche dépendant.

L’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) soutient les parents d’enfants gravement malades ou handicapés, en indemnisant chaque jour de congé pris pour leur accompagnement, comme l’explique l’Echos des seniors. Le don de jours de repos entre collègues permet également aux aidants salariés de bénéficier de congés supplémentaires sans impacter leur rémunération.

Les dispositifs d’aide aux aidants familiaux évoluent régulièrement. Il est essentiel de suivre les actualisations législatives afin d’optimiser l’accès aux aides financières disponibles. En combinant allocations, congés et statut salarié, les aidants peuvent ainsi mieux anticiper les défis liés à leur engagement tout en sécurisant leur propre avenir financier.

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