C’est un « ami » à qui on pourra poser toutes nos questions. Il sera là pour y répondre avec détail. Il nous aidera à raccourcir le chemin dans de nombreuses démarches administratif. Cela pourra être l’émanation de la collaboration entre l’humain et l’intelligence artificielle.
Lui, c’est Albert, une intelligence artificielle (IA) souveraine dont la mission première est de simplifier l’accès aux informations de l’administration publique. C’est donc l’ami de tous les usagers et, surtout, des fonctionnaires à qui il va faire gagner beaucoup de temps.
Albert a été présenté par Gabriel Attal à l’occasion de sa visite à Sceaux, dans les Haut-de-Saine. Développée ces derniers mois par la Direction interministérielle du numérique (Dinum), cette IA est présentée comme la meilleure solution pour simplifier et améliorer l’efficacité des démarches administratives sur l’ensemble du territoire par Gabriel Attal, qui poursuit sa démarche de « débureaucratisation de l’administration publique ». Albert n’est pas tout à fait nouveau dans l’administration publique. Il a déjà travaillé à détecter les fraudes au sein de l’administration fiscale.
Désormais, il se mettra, d’un côté, à la disposition des citoyens pour répondre aux questions en ligne, notamment lors des campagnes de déclaration d’impôt. D’un autre côté, il aidera l’administration fiscale dans le processus d’analyse automatique de la réglementation. Les agents n’auront ainsi qu’à valider ses réponses.
Albert pourra aussi assumer d’autres missions. Et elles seront très nombreuses, d’autant plus que l’exécutif compte passer à d’autres étapes dans sa démarche de débureaucratisation. L’on pourra, à l’avenir, faire appel à cette IA dans les démarches pré-remplies en ligne, notamment les déclarations de revenus, les dossiers d’inscription à l’école à partir de 2025, les demandes de procuration en ligne en vue des prochains votes et scrutins. Albert pourrait ensuite servir pour les comptes-rendus d’audiences judiciaires, médicaux ou encore les dépôts de plainte, affirmait enfin Gabriel Attal.
Faut-il s’inquiéter de la présence d’Albert ?
Bientôt, l’IA Albert ne sera pas seule. Il y aura aussi Aristote qui accompagnera les étudiants dans leurs révisions via sa capacité à générer des Quiz. Cette IA sera mise en place à partir de la rentrée de 2024, a fait savoir le Premier ministre qui a assuré qu’Aristote aurait également pour objectif d’améliorer le taux de réussite dans les écoles.
Pour Attal, il ne faut s’inquiéter de la présence d’Albert parmi nous. Cette IA a été créée dans le but d’aider les citoyens en leur simplifier le quotidien et en leur faisant gagner du temps. Développée en 2023 par un ingénieur formé en France avec huit autres experts du Datalab de la direction interministérielle du numérique, Albert a été créé à partir de modèles pré-entraînés open source, dont Llama 2 et Mistral, de façon à permettre à l’administration de garder le contrôle sur le contenu des échanges entre Albert et l’agent.
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