À l’approche de Noël, la prime de Noël, versée par la Caf, constitue une aide importante pour les foyers en situation de précarité, leur permettant de financer les festivités de fin d’année. Cependant, ce n’est pas la seule aide disponible, car les salariés peuvent également solliciter un soutien auprès de leur employeur, une aide gratuite, légale et sans intérêt.
D’après le 5ᵉ baromètre de l’Ifop sur les achats de Noël, un tiers des Français ne savent pas s’ils pourront acheter des cadeaux cette année. De plus, 54 % des sondés ont indiqué qu’ils ne pourraient pas offrir à leurs enfants les cadeaux qu’ils ont demandés. 58 % affirment qu’ils devront réduire le budget consacré aux cadeaux. Bien que la prime de Noël, qui s’élève à 152,45 euros pour une personne seule sans enfant, soit un soutien précieux, elle reste insuffisante pour couvrir l’ensemble des dépenses liées aux fêtes. En effet, son montant varie en fonction de la composition du foyer : elle atteint 228,68 euros pour un couple sans enfant, 274,41 euros pour un parent avec un enfant et 320,15 euros pour un parent avec deux enfants.
Face à cette insuffisance, de nombreux Français se tournent vers des prêts pour financer leurs achats, en particulier pour les cadeaux, qui représentent une part importante des préoccupations. Cependant, une autre solution existe pour les salariés : ils peuvent demander à leur employeur un acompte sur salaire, une aide qui permet de soulager financièrement les employés pendant la période des fêtes.
Une solution sûre et sans intérêt
Comme l’expliquent nos confrères du Journal du Net, les employés peuvent demander un acompte sur leur salaire avant Noël, à partir du 15 décembre. Contrairement à une avance sur salaire, l’acompte est versé pour un travail déjà effectué. Cela signifie qu’il ne s’agit pas d’un prêt, et donc sans intérêt, mais d’une demande pour recevoir la moitié de son salaire de manière anticipée. D’après l’article L3242-1 du Code du travail, l'employeur ne peut pas refuser une telle demande.
Il convient toutefois de préciser que cette option concerne uniquement les salariés mensualisés. Cette solution semble encore peu utilisée, car selon une étude récente de la plateforme Rosaly, seulement 27 % des salariés ont déjà demandé un acompte. Par ailleurs, 14 % redoutent un refus de leur employeur, et 11 % ignorent l’existence de cette possibilité.
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