Ce mercredi, la proposition de loi du Rassemblement national (RN) et visant à abroger la dernière réforme des retraites est examinée en commission à l’Assemblée. Pour la droite, ramener l’âge légal de départ à 62 ans est tout simplement inacceptable. De son côté, la gauche reste encore indécise.
En septembre 2023, la réforme des retraites visant notamment à prolonger l’âge légal de départ de 62 à 64 ans avait été appliquée. Quelques mois après, voilà que le Rassemblement national porte une proposition de loi visant à l’abroger. Porté par le député Thomas Ménagé, ce texte a notamment pour but de ramener l’âge l’égal de départ à 62 ans, ainsi que la durée de cotisation pour une pension à taux plein à 42 ans.
Depuis son application, la dernière réforme n’a cessé d’alimenter tous les débats. Ce mercredi matin, la proposition de loi portée par le RN est examinee en commission à l’Assemblée. Du côté de la droite et des macronistes, la suppression de cette réforme est inacceptable. La droite n’est pas la seule à s’opposer à une abrogation de la réforme. Le Medef avait, lui aussi, fait part de sa réticence à l’égard d’une telle mesure, avertissant sur ses conséquences sur les finances publique.
« Il faut que dans ce pays, on travaille plus ! Si on revient sur cette réforme, ce sera terrible pour la performance économique du pays, pour le taux d'emploi dans le pays. Mais ce sera terrible également pour les marchés financiers. (…) Si on abroge cette réforme des retraites, on part carrément en vrille », a expliqué Patrick Martin, patron du Medef, mardi lors de sa prise de parole sur le plateau de BFMTV.
La gauche va-t-elle s’aligner à la proposition du RN ?
De son côté, la gauche hésite encore quant à la validation ou pas de la proposition du RN. Même si le Nouveau front populaire avait également inclus l’abrogation de la réforme des retraites dans son programme électoral, s’aligner sur la proposition du RN ne fait absolument pas l’unanimité auprès de la gauche. Pour les communistes, par exemple, c’est du « 50 – 50 ».
En effet, certains « ne souhaitent pas faire sauter la digue » avec l’extrême droite et d’autres « pensent qu’on ne peut pas ne pas voter ce texte », a expliqué le leader des communistes André Chassaigne. Pour ce qui est de La France insoumise et des écologistes, la position n’est aussi pas claire. D’ailleurs, pour le groupe écologiste, la marche à suivre sera décidée à l’issue d’un vote électrique, rapporte La Tribune.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.