Ce début de mois s'annonce favorable pour les Français qui peinent à faire le plein de carburants, tant cette opération est devenue difficile et coûteuse. En effet, à la fin du mois de septembre, les prix des carburants ont considérablement baissé, ce qui ne s'est pas produit depuis le mois de mai dernier.
Les prix des carburants ont baissé pour la deuxième semaine consécutive à la pompe
Après une période de fortes hausses, les prix des carburants ont enregistré une diminution depuis la fin du mois de septembre. Alors que la tentative de vente à perte s'est avérée être un échec, les actions entreprises par les distributeurs, à savoir la vente à prix coûtant mise en place sous la pression du gouvernement, semblent avoir un impact positif sur les tarifs à la pompe. En effet, le ministère de la Transition écologique avait rendu public quelques données concernant le cours des prix des carburants, lundi 9 octobre. Pour la deuxième semaine consécutive, les prix ont connu une baisse par rapport aux mois passés. Le prix du gazole a perdu en moyenne deux centimes sur sept jours. Ainsi, son prix est passé sous la barre symbolique de deux euros. Sur deux semaines, il a perdu environ cinq centimes, une première depuis le début du mois de mai.
Pour rappel, les distributeurs, en début septembre, avaient déclaré que leur marge était modeste et que le carburant était uniquement un produit d'appel en grande surface pour attirer davantage les clients. La baisse du prix du gazole de 2,5 euros pour 50 litres ces deux dernières semaines confirme les propos des distributeurs. Pour le plein d'essence, la baisse est estimée à 4,50 euros.
L'attaque du HAMAS sur Israël pourrait changer la donne et suscite déjà les préoccupations !
Les prix des carburants sont indexés en fonction du cours du pétrole. En majeure partie, ce dernier est à son tour régi par la situation géopolitique globale que vit le monde. Les prix des carburants ont connu une première hausse, à cause du conflit russo-ukrainien, ainsi que de l'inflation qui fragilise la situation économique mondiale. À l'heure actuelle, il reprend son envol suite à l'attaque du Hamas sur Israël : « Nous pouvons tous souhaiter aujourd’hui que l’on évite un embrasement régional qui aurait des conséquences politiques importantes et également des conséquences économiques », a déclaré le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.