Devenir propriétaire est un projet de vie pour la plupart des Français. Si certains parviennent à acquérir leur premier logement avant 35 ans, d'autres peuvent prendre un peu plus de temps. Néanmoins, arrivé à un certain âge, souscrire un crédit immobilier devient plus complexe, notamment à l'approche de la retraite.
D'un point de vue légal, il n'y a pas de limite d'âge pour souscrire un crédit immobilier. Toutefois, si la banque estime que la solvabilité du demandeur est compromise en raison de son âge avancé, elle a le droit de refuser la demande de prêt. Par exemple, une personne âgée de 55 ans s'approche de la retraite, et donc, ses revenus risquent de diminuer considérablement. Si la banque craint que cette baisse ait lieu avant le remboursement complet du prêt, elle est en droit de rejeter la demande. Il revient donc au demandeur de prouver à la banque sa capacité de rembourser.
Toutefois, le demandeur est en mesure d'accroître ses chances en déposant un apport important. Cela a l'avantage de raccourcir la durée du prêt, tout en réduisant les risques liés à l'âge. De façon générale, les personnes âgées de plus de 50 ans ont déjà accumulé une épargne importante. Cet argent peut être utilisé pour financer une partie du nouveau prêt. Si le demandeur possède déjà un bien immobilier qu'il veut vendre, il a la possibilité de souscrire à un crédit relais pour financer le nouveau prêt en attendant la vente.
Un crédit immobilier plus coûteux
En outre, obtenir un prêt immobilier à un âge avancé ans peut s'avérer relativement coûteux, puisque le montant de l'assurance-vie sera beaucoup plus important. S'il représente généralement 0,3 % du montant du crédit immobilier, il peut dépasser les 1 % dans le cas où le souscripteur dépasserait les 60 ans. Par ailleurs, il faut savoir qu'il est possible d'obtenir un prêt immobilier même à 70 ans et plus, mais avec une durée d'échéance relativement plus courte et, par conséquent, des taux plus élevés.