Le descendant et actionnaire d’Hermès vient de perdre l’équivalent de 12 milliards d’euros en actions

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.
Par Ines Chekirine Publié le 6 août 2024 à 17h49
Le descendant et actionnaire d'Hermès vient de perdre l'équivalent de 12 milliards d'euros en actions
Le descendant et actionnaire d'Hermès vient de perdre l'équivalent de 12 milliards d'euros en actions - © www.econostrum.info

Le plus grand actionnaire individuel du groupe Hermès accuse son ancien conseiller financier de lui avoir dérobé 6 millions d'actions. Selon lui, le montant du préjudice est de 13 milliards de dollars, l'équivalent de 12 millions d'euros.

Héritier du groupe Hermès, Nicolas Puech, actuellement âgé de 81 ans, est l'arrière-petit-fils de Thierry Hermès, le fondateur de la marque de luxe. Le milliardaire a fait parler de lui une première fois en 2023, lorsqu'il avait fait part publiquement de sa volonté d'adopter son jardinier âgé de 51 ans pour qu'il hérite de la moitié de sa fortune.

Il est important de souligner que l'octogénaire n'est pas marié et n'a pas d'enfants, ce qui signifie qu'il ne possède aucun héritier légal. Récemment, le fortuné a attaqué en justice son ancien gestionnaire de fortune, Eric Freymond, l'accusant de lui avoir volé 6 millions de titres du groupe Hermès, dont il détient 5,7 % des parts. L'homme a travaillé pour le compte de l'héritier d'Hermès pour une durée de 20 ans.

D'après La Tribune de Genève, Nicolas Puech a déposé ces actions en 2012 dans une banque de Genève et depuis, il ignore où elles se trouvent. Faute de preuves à l'appui, la justice Suisse a refusé de croire ses accusations. Malgré de nombreuses plaintes à l'encontre d'Eric Freymond, la justice a rejeté l'ensemble de ces accusations à la fin juillet 2024. De plus, les autorités refusent d'ouvrir une enquête à propos de la disparition de ces actions.

Une fraude « indétectable pour un simple mortel », selon le tribunal

Selon le juge Suisse chargé de statuer sur l'affaire de Nicolas Puech, aucune fraude n'a été commise. D'autant plus que l'ancien gestionnaire financier, qui travaille pour le compte du milliardaire depuis 1998, avait carte blanche pour la gestion de l'ensemble de ses actifs. Par conséquent, le juge a déclaré que la fraude gigantesque avancée par l'octogénaire français est « indétectable pour un simple mortel ». Selon les documents, l'ancien conseillé a procédé à la vente d'action depuis 2001.

L'un des scenarios les plus plausibles avancés par les médias est que l'héritier d'Hermès a été victime d'une manipulation de la part de l'un de ses proches qui l'a incité à vendre ces actions. D'autant plus qu'il a déclaré qu'il souhaite léguer sa fortune à sa compagne et à son jardinier d'origine hispano-marocaine, qu'il considère comme étant sa seule famille. Actuellement, c'est l'avocat Jörn-Albert Bostelmann qui gère les affaires de Nicolas Puech. Selon L'Express, il fait partie du même club de pêche que l'employé de maison. Pour rappel, l'octogénaire a déjà légué des biens immobiliers d'une valeur de 60 millions d'euros à son jardinier et à sa femme.

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.

Diplômée en science économique et rédactrice de profession, je vous emmène à la découverte de l'actualité économique et politique à travers la France et la Belgique.

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