Comme chaque printemps, les contribuables français sont invités à déclarer leurs revenus perçus en 2023 à partir du 11 avril. Certains ménages ne paieront aucun impôt sur le revenu, à condition de respecter un plafond qui diffère d'un cas à un autre.
En effet, ces plafonds de revenus dépendent du quotient familial du foyer fiscal. Par conséquent, le montant de revenus à ne pas dépasser n'est pas le même pour tous les contribuables. Autre paramètre important : c'est le salaire net imposable qui est pris en considération et non le salaire net mensuel. Le salaire net imposable est la somme du salaire net mensuel et de la contribution sociale généralisée (CSG) ou de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Les plafonds pour ne pas payer d’impôts en 2024
Pour une personne célibataire sans enfant (nombre de parts = 1), les revenus nets imposables perçus en 2023 ne doivent pas dépasser la barre des 17 133 euros. Pour un couple marié ou pacsé sans enfants (nombre de parts = 2), le plafond à respecter pour être exonéré d'impôts est de 32 000 euros. Pour une personne célibataire avec un enfant à charge (nombre de parts = 1,5), le seuil des revenus nets imposables à respecter est de 22 780 euros. Pour un couple marié ou pacsé avec un seul enfant (nombre de parts = 2,5), les revenus nets imposables de l'année 2023 doivent être inférieurs à 37 647 euros.
Pour une personne célibataire avec trois enfants à charge (nombre de parts = 3), le plafond de revenus nets imposables est de 39 721 euros. Dans le cas d'un couple marié ou pacsé avec trois enfants à charge (nombre de parts = 4), les revenus nets imposables de 2023 doivent être inférieurs à 54 588 euros. Enfin, pour une personne célibataire avec cinq enfants à charge ou veuve avec quatre enfants à charge (nombre de parts = 5), le plafond à respecter est de 62 309 euros. Ce plafond atteint les 65 882 euros dans le cas d'un couple marié ou pacsé avec quatre enfants à charge (5 parts familiales).
Il est également nécessaire de rappeler que plusieurs allocations, primes et autres revenus dont bénéficient de nombreux Français n'ont pas besoin d'être déclarés. Concernant les aides, elles sont multiples à être exonérées d'impôts. C'est le cas pour les allocations familiales, l’AAH, le RSA, l'AEEH ou encore la prime d'activité. Au chapitre primes, on a la prime de Noël et l’allocation de rentrée scolaire. Aussi, les différentes allocations logement versées par l’État, comme l’ALS, l’ALF ou encore l'APL, n'ont pas besoin d'être déclarées. Idem pour les revenus issus des produits d'épargne réglementée, tels que le Livret A et le LEP.