Si pour certains, avril rime avec Pâques et la chasse aux œufs en chocolat, pour d'autres, c'est le moment de passer aux calculs fiscaux. Et pour cause, le début de la campagne de déclaration de revenus réalisés l'an dernier est prévue au 11 avril.
Bien que la plupart des contribuables ne se penchent sérieusement sur leurs impôts qu'en mai ou juin, il est important de rappeler que les démarches commencent bien avant. À partir du 11 avril, le portail dédié aux déclarations de revenus sera actif, permettant ainsi aux contribuables de mettre à jour leurs informations et de déclarer leurs revenus de l'an dernier. Il est donc crucial d'inscrire cette date dans son calendrier. Quant à la date limite de dépôt pour les déclarations papier, elle est fixée au 22 mai. Les contribuables n'ayant pas accès à Internet doivent impérativement remplir leur déclaration avant cette échéance, sous peine de sanctions.
Pour ce qui est des déclarations en ligne, les délais sont prolongés. Les résidents des départements de 1 à 19 ont jusqu'au 25 mai, tandis que ceux des départements de 20 à 54 peuvent soumettre leurs déclarations jusqu'au 1ᵉʳ juin. S'agissant des habitants des autres départements, soit du 55 au 976, ils disposent d'une date limite fixée au 8 juin. L'autre date à retenir est celle du 15 avril, date à laquelle sera prélevée la quatrième mensualité d'impôts, en même temps qu'un autre prélèvement fiscal, celui de l'impôt sur le revenu sans collecteur.
Quels risques en cas de retard dans la déclaration d'impôts ?
Le non-respect des délais de déclaration des impôts expose le contribuable à des pénalités financières. Selon Service-public.fr, un surcoût de 10 % est appliqué en l'absence de mise en demeure. Ce taux s'élève à 20 % si la déclaration est effectuée dans les 30 jours suivant la mise en demeure. Enfin, après 30 jours, la majoration atteint 40 %. Même après la fin de la période de déclaration, il est possible de déclarer ses revenus en retard, que ce soit en ligne ou sur papier.
Par ailleurs, des intérêts de retard sont également appliqués. Calculés en fonction du nombre de mois de retard, ces intérêts s'élèvent à 0,2 % de l'impôt dû par mois. Ils sont dus pour chaque mois écoulé depuis la date limite de dépôt de la déclaration d'impôts.