Des oranges commercialisées par Leclerc font l'objet d'un rappel de produit. En cause : une quantité trop importante de pesticides. Rappel Conso appelle à la vigilance.
Un taux de pesticide « au-delà du seuil réglementaire »
Après le fromage, les barquettes de dinde et les chocolats, un autre produit vient d'être rappelé dans toute la France. Il s'agit d'oranges maltaises importées de Tunisie vendues par les supermarchés Leclerc depuis le 6 février. Comme le précise Rappel Conso, ces fruits de saison contiennent une quantité de pesticide qui dépasse le seuil autorisé. Par conséquent, le site a lancé l'alerte le 23 février et le retrait a aussitôt commencé. Les oranges concernées ont été vendus dans des sachets d'une contenance de 1,5 kg, de catégorie 1, calibre 7/ 8. Le numéro du lot est le 18166 et le code GTIN est le 3770000906028.
Ces produits ont été mis en vente dans plusieurs départements de France, à l'instar de Paris, Seine-Saint-Denis, Meurthe-et-Moselle, Aube, Yvelines, Marne, Val-de-Marne, Haute-Marne, Aisne, Somme et Yonne. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que des oranges bourrées de pesticides font l'objet d'un rappel de produit. Les magasins Leclerc en avaient déjà retiré du marché un premier lot en début février pour les mêmes raisons.
Quels risques sur la santé ?
Rappel Conso met en garde les consommateurs contre la consommation de ces oranges, soulignant qu'elles représentent un réel danger pour la santé. Le site gouvernemental conseille de retourner ces denrées en magasin pour bénéficier d'un remboursement, ou de les détruire avant de s'en débarrasser. Il faut savoir qu'en plus de son taux élevé, le pesticide détecté sur les oranges, à savoir le chlorpyrifos, est interdit en Europe depuis 2020. Ce produit est généralement utilisé sur les agrumes, à l'instar du pamplemousse, des citrons et des oranges, pour tuer les insectes pouvant causer des dégradations au fruit.
Or, cet ingrédient chimique serait à l'origine de graves problèmes de santé, notamment sur les fœtus. Selon une étude publiée par l’académie américaine des sciences (PNAS) en 2012, le chlorpyrifos peut causer des lésions cérébrales pour le fœtus en cas d'ingestion durant la grossesse, notamment pendant le développement embryonnaire, en raison de sa neurotoxicité.
