Après avoir enregistré un net recul au cours du mois de janvier, le prix du fioul a entamé une tendance à la hausse depuis le début du mois de février. Une évolution qui se confirme cette semaine encore avec un prix du fioul qui a une nouvelle fois augmenté.
La tendance haussière des prix du fioul se confirme
Pour ce lundi 19 février 2024, le fioul ordinaire est affiché à 1,272 euro le litre par le site spécialisé prixfioul.fr. Toujours selon la même source, le fioul supérieur est affiché à 1,291 euro le litre. De son côté, le site fioulmarket.fr indique un tarif moyen de 1,279 euro le litre, soit 1 279 euros 1 000 litres. Une nette hausse par rapport aux semaines précédentes.
Il faut dire que depuis le début de l'année, les prix du pétrole connaissent une nette progression. Ce lundi 19 février, le prix du baril de Brent de la Mer du Nord a été cédé à 82,70 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) est affiché à 77,76 dollars. En plus de la situation qui demeure toujours aussi préoccupante en mer Rouge, cette hausse des prix intervient après des déclarations contradictoires de l'OPEP et de l'AIE.
La première organisation qui représente les pays producteurs est optimiste quant à l'évolution de la demande en 2024, estimant qu'elle devrait connaître une croissance marquée. De son côté, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a affirmé dans son rapport du mois de février que « la croissance de la demande mondiale de pétrole s’essouffle ». En plus de la situation géopolitique mondiale et la guéguerre sur les chiffres entre l'OPEP et l'AIE, les décisions de la Réserve fédérale américaine concernant les taux d’intérêt représentent également un enjeu important pour le secteur pétrolier.
Par ailleurs, et alors qu'un pétrolier danois a été la cible d'une attaque de missiles des rebelles houthis en fin de semaine dernière, l'Union européenne a décidé de réagir. En effet, une mission nommée « Aspides » devrait être lancée ce lundi par les ministres des Affaires étrangères de l’UE. Parmi les pays qui ont donné leur feu vert pour participer à cette mission, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne ainsi que la France ont toutes répondu favorablement à l'appel de l'UE.