Selon la chaîne de télévision américaine de nouvelles financières CNBC, un nouveau métier fait fureur. Très demandé par les entreprises, il suscite un intérêt croissant chez les jeunes en quête de formations professionnelles, notamment en raison de sa rémunération avantageuse.
Il s'agit du métier d'actuaire qui consiste à regrouper des données pour en conclure des hypothèses, établir des statistiques et formuler des modèles probabilistes. Il est très similaire au métier du data scientist, étant donné qu'il repose principalement sur des compétences avancées en mathématique. Selon l'expert Franck Vermet, directeur de l'Euro Institut de l'actuariat, un actuaire doit « savoir programmer et être à l'aise avec l'outil informatique, avec l'émergence de la data science. Ils doivent aussi être en capacité de vulgariser des données, les analyser et les interpréter de manière assez générale ».
S'agissant du champ d'action de ce métier, il se limite à « répondre à des problématiques de société qui concernent tout le monde », Franck Vermet. Selon Ouest-France, l'actuaire est tenu d'établir des prévisions concernant, entre autres, les catastrophes naturelles, les accidents de la route, les problèmes de santé ou encore les problèmes liés au dérèglement climatique.
D'ailleurs, face à la croissance des enjeux climatiques et l'impact de phénomènes naturels, comme les tornades, les inondations et les ouragans, ce métier gagne de plus en plus de terrain jusqu'à être désigné comme un métier d'avenir. C'est ce que confirme le Bureau of Labor Statistics (BLS), un organisme américain spécialisé dans les statistiques. « C'est un métier pluridisciplinaire, dans un secteur où il existe encore beaucoup de besoins évidents », souligne l'expert Franck Vermet.
Un métier qui a de l'avenir
En France, ce métier n'est pas encore connu du grand public, mais il reste très prometteur. « Ce métier a de l'avenir. Il n'est pas encore assez reconnu en France, donc les employeurs peinent à embaucher, mais il gagne à être davantage connu du grand public », ajoute le même spécialiste.
En somme, si ce métier gagne en popularité dans l'Hexagone, il pourrait susciter un engouement considérable en raison des salaires attractifs qu'il pourrait offrir. Selon l'expert, on peut envisager un revenu annuel de 60 000 euros, soit un salaire mensuel de 5 000 euros.