À partir du 1er janvier 2026, un changement important aura lieu sur vos factures d’électricité avec la fin du mécanisme de l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh).
Ce dispositif, en place depuis 15 ans, permettait aux fournisseurs d’électricité d’acheter de l’électricité nucléaire à prix réduit auprès d’EDF, dans le but de favoriser la concurrence sur le marché de l’électricité.L’Arenh garantissait ainsi une certaine stabilité des prix pour les consommateurs. Cependant, ce système prendra fin au 1er janvier 2026 et sera remplacé par un nouveau dispositif appelé « versement nucléaire universel » (VNU).
Ce changement permettra à EDF de vendre son électricité nucléaire au prix du marché, que celui-ci soit bas ou élevé. L’objectif de cette réforme est d’assurer que l’entreprise puisse générer suffisamment de revenus pour réinvestir dans le parc nucléaire, afin de le maintenir et de le moderniser. Ce mécanisme a pour but de répondre aux besoins d’investissements dans les infrastructures du secteur nucléaire.
Les conséquences pour les tarifs de l’électricité
La question qui se pose pour les consommateurs est de savoir si cette évolution aura un impact sur leurs factures. Selon les informations fournies par Bercy, les prix de l’électricité ne devraient pas connaître de hausses significatives dès le 1er janvier 2026. Les tarifs réglementés de vente (TRVE), tels que l’offre bleue d’EDF, resteront stables dans un premier temps. Ces tarifs concernent environ trois quarts des ménages français. Bercy prévoit même une stabilité des prix pour les deux prochaines années. Cependant, il est important de noter que ces prévisions ne concernent que les consommateurs bénéficiant des tarifs réglementés.
Pour les ménages qui ne sont pas abonnés à ces tarifs réglementés, il existe une incertitude quant à l’évolution des prix. Les contrats qui ne sont pas alignés sur les TRVE peuvent subir des variations de tarifs, en fonction des fluctuations du marché. Néanmoins, Bercy assure que la stabilité devrait être la norme, bien que le marché de l’électricité reste soumis à des évolutions.
La fin de l’Arenh pourrait avoir un impact plus prononcé sur les gros consommateurs d’énergie, comme les industriels. Ces derniers, qui consomment de grandes quantités d’électricité, pourraient être plus exposés aux variations des prix sur le marché de l’énergie. Le ministère de l’Économie a reconnu qu’il est nécessaire de travailler avec ces secteurs pour minimiser les conséquences économiques de cette réforme.
En somme, bien que la fin de l’Arenh puisse entraîner des fluctuations de prix pour certains acteurs du marché de l’électricité, le gouvernement garantit que les prix resteront stables, du moins dans un premier temps, pour la majorité des consommateurs. Toutefois, l’impact de ce changement pourrait se faire sentir davantage dans les secteurs industriels, où la consommation d’énergie est plus importante.








