En décembre 2025, les prix des carburants en France ont enregistré une baisse significative, atteignant leur niveau le plus bas depuis octobre 2022.
Selon le ministère de la Transition écologique, le prix moyen du litre de super SP95-E10, l’essence la plus vendue, était de 1,5992 euro. De son côté, le litre de gazole, qui représente 65 % des volumes de vente des carburants en France, se vendait à 1,5299 euro en moyenne. C’est son niveau le plus bas depuis plus de quatre ans, exception faite d’une baisse marquée en avril de la même année.

Cette baisse des prix a été bien accueillie par de nombreux automobilistes. Par exemple, un conducteur a indiqué que son plein d’essence, habituellement facturé entre 120 et 130 euros, n’a coûté que 111,46 euros, soit une économie notable. Cette réduction s’explique par plusieurs facteurs économiques. Premièrement, le prix du baril de pétrole a diminué de manière significative, passant de plus de 75 dollars en octobre 2025 à 60 dollars. Cette baisse est en partie attribuée à une augmentation de la production de pétrole par les pays exportateurs, ce qui a permis d’améliorer l’offre mondiale.
Une hausse des prix des carburants attendue dès janvier 2026
Malheureusement, cette situation pourrait être de courte durée. Selon Francis Pousse, président des stations-service et énergies nouvelles au sein du syndicat professionnel Mobilians, les prix du carburant devraient repartir à la hausse dès le 1er janvier 2026. Il prévient que cette hausse pourrait s’étendre sur les quinze premiers jours du mois de janvier, avec des augmentations prévues de 4 à 6 centimes par litre. Ce relèvement des prix serait directement lié à une évolution dans le système des certificats d’économie d’énergie (CEE), qui affecte les coûts des carburants.
Les pétroliers français avaient annoncé fin novembre que les prix des carburants augmenteraient à partir de janvier, en raison des nouvelles règles fiscales liées au dispositif des CEE. Ces hausses devraient concerner les produits pétroliers dans leur ensemble et toucher les consommateurs dès le début de l’année 2026. Pour le moment, les automobilistes peuvent encore profiter de la baisse des prix à la pompe, mais il est prévu que ces prix repartent à la hausse avec l’entrée en vigueur de ces nouvelles régulations.
Ainsi, bien que les prix du carburant aient atteint un niveau particulièrement bas fin 2025, ce phénomène risque d’être temporaire. Les facteurs économiques, comme la baisse du prix du pétrole et la hausse de la production, ont permis cette baisse, mais des hausses sont attendues en début 2026, notamment en raison de l’évolution des dispositifs fiscaux liés aux CEE. Les consommateurs devront donc s’attendre à des coûts plus élevés à partir de janvier.








